Âge: 32 ans
Occupation: Institutrice
Contamination: Aucune.
Pouvoir éventuel: Aucun.


Personnalité:

Enfant, Maggie était une petite fille très timide, sans aucun doute à cause de ses parents. Gardant quelques séquelles de son éducation, la jeune femme l'est toujours un peu et si elle n'est pas gênée d'aller vers les gens c'est qu'elle pense les déranger, alors autant dire que ce n'est pas la plus avenante qu'il soit. Mais, parce qu'il y a un mais, sa timidité semble régressé grâce à son changement de vie totale après son divorce, elle évolue donc dans le bon sens. De nature plutôt discrète, elle peut même paraître parfois complètement effacée, elle ne donnera son avis que si on lui demande mais cela ne l’empêchera de réfléchir. Car, elle préfère tourner sept fois sa langue avant de parler, ce qui la rend parfois trop cérébrale. Elle garde une personnalité bien à elle, qu'elle ne montre que très rarement.

Être naïve est un bien grand inconvénient et c'est exactement ce qui se passe chez elle. Elle peut croire tout et tout le monde, voyant généralement le bon chez une personne. Cela lui joue (et lui a joué) des tours que ce soit dans sa vie sentimentale ou professionnelle, incapable de dire non à qui que ce soit, il n'est pas rare que ses collègues jouent de sa naïveté. Bien qu'assez naïve, son expérience avec Calvin l'a rendue plutôt difficile à approcher. Si quelqu'un s’intéresse à elle, il ne sera pas très étonnant de la voir fuir, refusant de revivre le même calvaire.

Bien qu'elle fasse tout pour l'empêcher, il lui arrive souvent d'être autoritaire avec les personnes qui lui sont proches. Ordonnée, elle n'aime pas lorsque quelque chose n'est pas fait correctement, ce qui la rend maniaque sur les bords, mais vu que cela ne concerne que sa propre vie, généralement elle ne gêne pas trop les autres avec ça (sauf Joseph peut-être, quand il fout le bordel à la maison.)

C'est sans doute le manque cruel d'attention et de tendresse qui l'a rendu extrêmement douce et câline, tout ce qu'il fallait pour exercé son métier à vrai dire, c'est pour cela qu'elle s'y sent comme un poisson dans l'eau de toute manière. Passionnée et créative, elle préfère de loin s'adonner à des activités manuelles plutôt que de sortir la nuit avec ses quelques amis, la vie en société c'est pas son fort comme vous avez pu le constater. Elle n'en reste pas moins joviale, il n'est pas rare d'entendre son rire aiguë car oui, elle est bon public en plus de ça. Elle ne ressemble pas à la petite timide au fond de la classe, à la mine dépitée et aux allures dépressive, non loin de là. Elle garde tout ça en elle pour le moment, n'étant pas encore prête à vraiment se lâcher.

Enfin tout ça pour dire que Maggie est plutôt discrète et que vous ne la remarquerez certainement pas. Mais les événements de San Francisco la pousse à évoluer, à changer, car si elle ne le fait pas, personne ne le fera pour elle. Mais ce n'est pas aussi simple qu'un claquement de doigt.



Physique:

Maggie est de taille moyenne, avoisinant le mètre soixante dix, elle n'est pas du genre filiforme, elle a des formes sans pour autant que cela soit incohérent avec le reste de son anatomie. Un visage rond parsemé de quelques tâches de rousseurs, deux yeux noisettes qui lui donnent un regard de biche, ce qui est bien la seule chose qu'elle aime chez elle. Des dents bien rangées qui lui donnent un joli sourire, elle est un peu maniaque sur la brosse à dent à vrai dire. Blonde la plus grande partie du temps, il lui arrive pourtant de se teindre en rousse voir même en rouge vif lorsque l'envie lui prend. Elle dispose de plusieurs tatouages, six au total, disposés à différents endroits. Elle a découvert son amour pour les tatouages après s'être installée à San Francisco, vu qu'avant cela était complètement interdits par ses parents.

Niveau vestimentaire, Maggie n'est pas à la pointe de la mode. Mais il n'empêche qu'elle sait accorder parfaitement ses tenues. Ce sont des vêtements simples, souvent agréables à porter, dans des teintes sombres. Bien que son style ne soit pas le plus féminin de la terre, elle ne paraît absolument pas garçonne. Niveau maquillage, c'est très généralement le néant total, les seules fois où il lui arrivait de se maquiller c'était pour les grandes occasions

Impact de la situation:

Maggie reste à l'écart, tout simplement. Elle ne veut pas d'histoire ni de problème, elle se contente de continuer sa vie  du mieux qu'elle peut, essayant toujours de trouver des repères normaux à la situation. En vérité, elle est plutôt effrayée de tout ce qui se passe, des militaires partout, une ville mise en quarantaine, une bombe orange, autant dire que c'est carrément effrayant non ?

Pourtant, elle ne craint pas spécialement les mutants, sûrement parce qu'elle a eu la chance de n'en croiser aucun jusque là ou du moins qu'elle n'ait pas eu de mauvaise expérience en croisant la route d'un infecté. Elle est intimement convaincue que ces pauvres personnes n'ont rien demandé à personne et elle n'ose même pas imaginer ce qu'ils peuvent bien vivre. Mais c'est justement pour cela et elle le sait très bien, si un mutant croise sa route elle lui viendrait en aide. Peut-être pas au point de se mettre en danger elle même, en tout cas c'est ce qu'elle pense, mais avec son caractère tout le monde sait très bien qu'elle se mettrait en danger parce qu'elle refuserait d'abandonner un mutant à son propre sort.

Concernant la Neo Corp, elle se sent plutôt redevable qu'ils assurent leur survie, bien que cela soit assez louche. Mais, même avant vous dirait elle, qu'est ce qui n'était pas louche lorsque des gouvernements ou des multinationales venaient en aide ? C'est exactement le même cas à San Francisco et comme la plupart des humains, elle ne se préoccupait pas spécialement des agissements en arrière plan, du moment que la situation était sous contrôle après tout ?

Pseudonyme: Eve.
Comment avez-vous connu ce forum: Je ne sais pas plus vraiment, je l'ai dans mes favoris depuis longtemps !
Autre chose ?: Je ramène des copains avec moi o/

Maggie est née dans le Sutter Medical Center de Sacramento, au beau milieu de la nuit du 4 Juillet alors que tout le pays célébrait la fête nationale. Ses parents, Elizabeth et Henry Jennings étaient professeurs à l'université  publique de Sacramento, lieu même où ils s'étaient rencontrés pour la première fois. Tous les deux très croyants, ils donneront une éducation très religieuse et stricte basée sur le principe que l'enfant doit se taire et obéir. Dès toute petite, Maggie comprit qu'elle ne devait pas donner son avis et encore moins tenir tête à ses parents. Car les colères de son père étaient assez impressionnantes, les enfants Jennings n'étaient pas battus mais il n'était pas rare qu'ils se fassent méchamment corrigés en cas d'écart.

Son éducation façonna sa personnalité, de nature timide, elle passa à complètement effacée. Elle aidait à la maison et se bagarrait pour réussir ses devoirs, car l'échec scolaire n'était pas envisageable. Sa mère s’évertua à lui apprendre tout ce que les femmes devaient savoir afin de tenir une convenablement une maison, hors de question d'aller jouer à l'extérieur avec les petits voisins ou de rester devant la télé.

Son enfance fut donc bercée entre ses devoirs, l'aide aux tâches ménagères et les passages à l'église. La famille accueillit un deuxième enfant, un garçon cette fois, prénommé Joseph alors que Maggie était tout juste âgée de 7 ans. Le petit garçon reçut la même éducation que sa sœur cadette, à l'exception que lui, il ne fut pas aussi flexible. La scolarité de Maggie fut compliquée par sa timidité et sa crainte de décevoir ses parents, bien qu'elle adorait se rendre à l'école, elle réussit à avoir des résultats suffisant pour progresser jusqu'au lycée. Lorsque arriva le moment de sélectionner son université, Maggie fit le choix de s'éloigner de sa famille en s'envolant pour San Francisco, l'attitude de son frère qui refusait toute forme d'autorité devint rapidement insupportable et les crises de son père ingérables.

Il était nécessaire qu'elle s'éloigne d'eux mais pas spécialement de son frère avec qui elle était très proche, c'est d'ailleurs ce qui la fit hésiter à partir. C'est finalement l'envoi de son frère en pension qui arrêta son choix et quelques mois après elle s'installait dans le centre ville de San Franscico pour commencer son cursus afin de devenir enseignante.

Pour la première fois de sa vie, Maggie vécut seule, sans devoir aider qui que ce soit, gérant sa vie comme bon lui semblait. Autant dire que les débuts furent compliqués, mais après plusieurs mois, elle commença à se laisser aller, profitant de la vie loin de ses parents que lui offrait San Fransisco. Après sa première année d'étude, elle fit la rencontre de Calvin Pierce, un étudiant en droit, avec qui elle commença sa toute première relation. Après six mois, ils prirent tous les deux un appartement ensemble, le jeune homme fut accepté par la famille Jennings et l'évolution de Maggie poursuivit sa route. Maggie termina son cursus, devenant institutrice dans une école maternelle non loin de la petite maison que le couple s'était acheté, le mariage arriva également (bien évidement obligatoire aux yeux des Jennings, bien que Maggie n'ait pas attendue d'avoir la bague au doigt pour consommer!) et Calvin trouva finalement une place dans un cabinet d'Avocat à Daly City.

Un an passa après le mariage et leur relation commença à prendre une toute autre tournure. Terminé, la passion et la legerté, tous les deux étaient entrés dans la vie active et une routine s'installa. Mais, cette routine s'était surtout celle que commençait à imposer Calvin. Jaloux, colérique, il n'était pas rare qu'il explose en plein milieu d'un repas alors qu'elle lui racontait ses rencontres de la journée. Malheureusement pour elle, Maggie ne réagit pas à temps, laissant Calvin s'enfoncer peu à peu dans sa jalousie maladive. Au bout de deux ans, la situation était quasiment la même que lorsqu'elle vivait encore chez ses parents, à la différence que là, Calvin était assez malsain pour la manipuler en jouant avec les sentiments de la jeune femme. Elle voulait sortir un soir avec quelques collègues ? Il montait directement à l'étage pour faire ses valises. Mais pas ses valises à lui, mais bien à elle. Il l'a menaçait sans cesse de la foutre à la porte et vu que son salaire était la plus important source de revenus, il y rajoutait pas mal d'insinuations par lequel elle se retrouverait à la rue s'ils n'étaient plus ensemble.

Naïve et surtout amoureuse, Maggie céda aux moindres de ses caprices, s'interdisant toutes sorties ou contact avec de nouvelles personnes par crainte qu'il la quitte.
Ce petit jeu aurait pu durer des années et même s’envenimer si un enfant s'était installé derrière son nombril, mais l'arrivée de son frère à San Francisco changea la donne. Joseph qui venait tout juste d'avoir 25 ans fut obligé de s'installer dans la maison de sa sœur en attendant de trouver un emploi et un logement. Il n'eut pas besoin de rester bien longtemps pour assister aux diverses crises de Calvin durant lesquelles il s'interposait la plupart du temps. Il repoussa même son départ, prétextant ne pas trouver d'appartement dans ses moyens afin de rester plus longtemps dans la famille Pierce.

Et un soir, alors que le couple était à l'étage en pleine dispute, Joseph grimpa à les escaliers à toute vitesse et récupéra sa sœur par le bras pour la faire sortir. Malgré les protestations de sa sœur qui lui demandait de la lâcher, Joseph claqua la porte derrière eux et la força à monter dans sa voiture. Ils passèrent une nuit dans un hôtel, où ils eurent une longue discussion, mise au pied du mur par son frère, elle réalisa que la vie qu'elle avait n'était pas ce qu'elle souhaitait mais que pour changer les choses, elle allait devoir faire face à Calvin, chose que seule elle savait impossible.

Il fallut plusieurs mois difficiles pour que finalement le couple divorce. Maggie réussit à garder la maison, bien que Calvin fasse passer cela pour une gentillesse de sa part. Joespeh s'installa avec elle, découvrant tout les deux ce qu'était la véritable liberté. Mais le plaisir ne dura pas longtemps...

Vint l'explosion, le nuage orange qui se propagea dans tout San Franscico et tout ce qui en découla. Maggie était au volant lorsque la terre se mit à trembler, lancée sur l'autoroute pour se rendre sur son lieu de formation, toutes les voitures devant elle commencèrent à ralentir jusqu'à ce que les automobilistes aperçoivent la fumée. Les yeux ronds, complètement absordée par ce qui était en train de se répandre sur la ville, Maggie n'eut pas le temps de freiner lorsqu'elle aperçu l'accident qui se déroulait devant elle. D'accident en sur accident, Maggie se retrouva inconsciente derrière son volant.

Combien de temps était elle restée dans les pommes ? Aucune idée, mais lorsqu'elle ouvrit à nouveau les yeux, elle était sur un brancard déposé dans l'un des couloirs de l’hôpital et c'était un incroyable bordel, du personnel médical courrait entre les différents patients, des gens pleuraient, d'autres faisaient des malaises. Complètement perdue, elle tenta d'attraper une infirmière qui passait non loin d'elle, mais peine perdue, on lui demanda d'attendre son tour comme tous les autres. C'est finalement un pompier qui s'approcha d'elle et lui expliqua brièvement ce qui s'était passé dans la ville et ce qui lui était arrivé.

Après plusieurs heures d'attente interminables, elle put enfin quitter l’hôpital pour rentrer chez elle. Joseph n'était pas présent, parti en déplacement depuis plus d'une semaine, elle se retrouva seule devant son écran de télévision qui diffusait le discours du Maire. Forces de l'ordre, recrutement, faire feu, son mal de crâne lui donnait l'impression de délirer, elle n'en croyait pas ses oreilles, San Francisco était mis en quarantaine.

Un mois passa, pendant lequel San Francisco resta complètement fermé, c'était désormais la Neo Corp qui s'occupait de faire vivre les habitants tandis qu'il offrait la possibilité d’arrêter les mutations, car c'était ça le résultat de l'explosion : Des personnes exposées à la fumée développaient certaines modifications, comme dans les films de science fiction. Autant dire que Maggie sombra légèrement dans la psychose, analysant ses moindres faits et gestes afin de s'assurer qu'elle n'était pas contaminée. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas pour l'institutrice. Les mutants furent pris pour cible, traqués et exterminés. Maggie qui continua à travailler – car oui les enfants devaient continuer d'aller à l'école, malgré la disparition des trois quart des autres enseignants – préférant rester à l'ombre de tout ce qui se passait à l'extérieur, elle n'était pas contaminée mais éprouvait cet étrange sentiment d'injustice. Toutes ces personnes contaminées n'avaient rien demandé à personne après tout..