Âge : 36 ans.

   Occupation : Employé de mairie à la section du cadastre.

   Contamination : Possible mutation.

  Pouvoir éventuel :

Maximilien fait bien partie des citoyens ayant subis une mutation. À l’heure actuelle, il l’ignore encore car il connaît plus de désagréments qu’autre chose. Une sorte d’hyper intelligence se met lentement en place et se substitue dans le temps à son QI initial. Le problème, ce sont les effets secondaires qui influent sur son métabolisme : saignements de nez, périodes d’abattement qui succèdent à de l’hyper activité, moments d’hébétude, heureusement très courts, migraines et chutes de QI momentanées qui remplacent les moments où, inexplicablement, Maximilien se passionne pour une multitude de domaines. Il a parfois des vertiges et, très rarement, des pertes de connaissance…

  Personnalité :

Ce qu’on peut dire de Maximilien, c’est que c’est un homme affable, discret et effacé. Il n’aime pas se faire remarquer d’une manière ou d’une autre et n’élève que très rarement la voix. Il n’a pas du tout l’âme d’un leader et respecte de plus la hiérarchie, que la personne soit qualifiée ou non pour ce poste car il s’inscrit davantage dans un rouage qu’en tant qu’individu dans le système.

Il est réservé et ne se mettra jamais en avant. En fait, la vie ne lui en a jamais vraiment donné l’opportunité. De même qu’elle n’a jamais eu à mettre son courage à l’épreuve. Donc, dans ce domaine, il est difficile de se prononcer.

Maximilien est quelqu’un de profondément honnête que la moindre injustice révolte, oui mais voilà, il ne l’extériorise pas, comme beaucoup de monde, ne sachant que faire ou que dire lorsque cela se présente ou ayant peur de se manifester et des conséquences que cela pourrait avoir.

Il aime venir en aide aux gens dans une certaine mesure, c’est à dire discrètement, sans faire de vagues, et selon ses modestes possibilités. Ce n’est pas un samaritain, mais il a du cœur et sait se mettre à la place des autres. S’il peut rendre service, il le fera toujours parce qu’il considère que cela est naturel.

On peut lui reprocher un certain côté naïf, mais heureusement pour lui, pas au point qu’on abuse trop facilement de sa bonté. Maximilien a du mal à dire non aux gens et est sujet à se laisser embarquer dans des péripéties dont il préfèrerait se tenir éloigné. C’est également quelqu’un de très casanier et l’inverse d’un homme d’action.

   Physique :

1,82m pour environs 77 kg, blond aux yeux bleus, coupe courte, toujours rasé de près, pour faire une description rapide. Notre homme n’est pas une armoire à glace ni un terminator taillé pour les missions les plus rudes. Il fait son petit jogging dominical et se garderait bien de postuler dans les forces spéciales. Mais au moins, il peut se targuer ne pas avoir un poil de graisse et même de posséder un bon début de musculature, fine et dessinée bien que loin des fantasmatiques standards hollywoodiens.

Il a les traits fins et offre un visage plutôt avenant qui suscite le plus souvent la sympathie et inspire confiance. On peut dire que c’est un assez beau garçon, mais certainement pas un play-boy au sens strict du terme. Il laisse cependant rarement la gente féminine indifférente car il y a chez lui un petit quelque chose d’indéfinissable qui fait qu’en général, on conserve une bonne impression de sa personne.

Il aime s’habiller de façon sobre et passe-partout, le plus souvent costume chemise, parfois cravate, et jamais de couleurs criardes. Cette façon de se vêtir en fait une sorte de caméléon, un type qu’on ne remarque pas de prime abord, et ce n’est pas plus mal comme ça parce qu’après tout, c’est bien ce que Maximilien recherche. Pour une tenue plus décontractée, il optera pour un jean, des tennis et un blouson de cuir. Là encore, rien d’exceptionnel. Pas de tatouages, pas de piercings, pas de cicatrice voyante, rien de notable pour permettre de réellement le distinguer de la masse.

   

Impact de la situation :

Comme précisé plus haut, Maximilien est quelqu’un de plutôt casanier, adepte de la routine absolue et ennuyeuse. Il ne demande rien à personne, trace sa route dans la vie sans rien attendre de qui que ce soit et en faisant profil bas. Dans ce contexte, il goûte assez peu le chaos ambiant, le cauchemar journalier dans lequel il est plongé quotidiennement à San Francisco. Certes, il est des gens dont la situation est bien moins enviable que la sienne, mais la quarantaine et ses contraintes, les états d’alertes incessants, les rumeurs les plus folles et les plus sombres qui courent, des terroristes, des mutants, des forces de l’ordre qui sont soupçonnées de mettre trop de zèle à faire leur boulot, une situation qui s’éternise, tout cela, ce n’est pas pour lui. Comme des milliers d’autres personnes, il n’a rien demandé.

De plus, il a été exposé au nuage orange et depuis, s’il n’est pas devenu un mutant capable de traverser les murs ou autres incongruités, son état de santé ne s’est franchement pas amélioré pour autant, c’est le moins que l’on puisse dire.

Tout cela a contribué à rendre ce garçon d’ordinaire si affable, plus taciturne et renfermé, inquiet pour sa santé, sa survie et celle des autres habitants entravés eux aussi dans leur liberté de déplacement.



   

   Pseudonyme : Max, ça sera bien, je pense ;)
   Comment avez-vous connu ce forum : Certainement via un top-site.
   Autre chose ? : Nope !


   
   

Maximilien Forrester est né il y a 36 ans dans une banlieue tranquille et sans histoires de la région parisienne, d’un père Américain et d’une mère Française. Ceci explique que son nom soit à consonance américaine alors que son prénom, lui, est typiquement français. Monsieur Forrester est donc tombé amoureux de la France et de celle qui allait devenir son épouse. Il a décidé de tout faire pour venir vivre auprès d’elle. Il finit par trouver un boulot d’employé à l’ambassade américaine à Paris et put voir l’avenir d’un œil plus serein pour sa future famille et lui.

Maximilien, Max, est fils unique. Il n’a manqué de rien et a grandi heureux auprès de parents aimants. Il a toujours été un garçon calme, sans problèmes, réservé, évitant bagarres et chamailleries, apprécié de ses camarades. En fait, sa vie jusqu’à présent n’est pas vraiment passionnante. Célibataire endurci, peu doué pour les grandes et belles histoires, il a trouvé un travail d’employé de bureau à la mairie de Paris, dans le service du cadastre. Pas brillant, mais pas bête non plus, il n’a jamais brigué autre chose ni aspiré qu’à un poste tranquille et une vie bien rangée. D’un certain point de vue, de ce côté-là, il a plutôt réussi.

Sa vie va prendre un tournant lorsque, contre toute attente, il sera choisi par son employeur, la mairie de Paris, pour solliciter un jumelage auprès de la ville de San Francisco, retenu pour sa simplicité, sa discrétion et surtout, ses origines américaines. De plus, il parle couramment la langue de Shakespeare et est allé de nombreuses fois aux États-Unis que ce soit en voyage ou en visite dans sa famille paternelle. Il possède en outre la double nationalité. Autant d’atouts donc.

Beaucoup auraient aimé être à la place de Maximilien. Mais lui, ne se sentait pas à la hauteur de la tâche qui lui était confiée. Il pouvait aller aux États-Unis quand il lui plaisait, et il n’avait pas besoin de cette opportunité. Mais on ne lui demandait pas son avis, pas plus qu’on ne lui laissait le choix.

Les choses se sont bien passées à San Francisco, mieux qu’il ne l’aurait imaginé. Il fut bien accueilli, et les autorités de la ville se montrèrent ouvertes et intéressées par ce partenariat culturel de grande ampleur. Encore quelques détails à régler, et il pourrait regagner la capitale française en présageant d’un résultat positif. S’en était même grisant. Profitant de ses derniers jours de présence, Max décida de visiter les endroits pittoresques de la grande ville de Californie. Tandis qu’il se trouvait à l’est du Golden Gate Park, il se souvient juste d’une terrible explosion, d’une odeur âcre en suspension dans l’air et de l’atmosphère qui a pris une teinte orangée, puis plus rien, le néant…

Le résultat, ce furent deux semaines passées dans le coma, heureusement sans conséquences graves.  Il fut pris en charge, comme beaucoup de personnes, par le plus grand centre médical de San Francisco qui devait faire face à une recrudescence de blessés. À son réveil, Forrester fut gardé encore quelques semaines en observation, le temps de s’assurer que cette mésaventure n’aurait pas de conséquences fâcheuses pour lui par la suite. Le Franco-américain ne souffrait visiblement d’aucune mutation. Contrairement à certains qui étaient devenus dangereux, Max ne donnait aucun signe apparent de changement. Il ressemblait à un type tout ce qu’il y a de plus normal, désespérément dans la moyenne de la population dans tous les domaines. Ce n’était pas un mutant, non, c’était le voisin, un type, un passant, Monsieur Tout-le-Monde dans son attristante banalité. Tout au plus, fut diagnostiqué un léger choc post-traumatique, un saignement de nez, quelques pertes de repaires passagers, mais rien que ce à quoi on aurait pu s’attendre en définitive.

Maximilien fut donc relâché dans la nature. Le personnel soignant s’était montré bienveillant et exemplaire, mais le centre médical avait de nombreux autres cas à traiter, les services étaient débordés, il fallait à tout prix libérer des lits pour les patients qui continuaient d’affluer. Max fut donc livré à lui-même au bout de deux semaines seulement puisque son état n’était en rien préoccupant. Il aurait simplement la nécessité d’être suivi médicalement pendant une certaine période au cas où… Seul au monde dans un San Francisco en quarantaine, le ressortissant français fit jouer ses relations pour finalement échoir d’un poste sans prétention équivalent à celui qu’il occupait à Paris : une sorte de placard au cadastre. Après tout, son anglais était impeccable, il était organisé, méticuleux et bien noté. On en tirerait toujours quelque chose. À défaut, quand tout ceci serait fini, le monde entier verrait que San Francisco ne s’était pas montré ingrate avec les ressortissants étrangers, particulièrement avec l’émissaire de Paris. On lui trouva même un logement modeste dans le Residential Districts moyennant un loyer plus qu’honnête.

Au beau milieu de tout ce chaos, Maximilien apprenait à se reconstruire son univers totalement bouleversé, ici, à l’autre bout du monde. Il se sentait parfois étrange, se demandant s’il était toujours le même. Mais oui, c’était bien lui, ce bon vieux Max qui avait quitté Paris, juste un peu chamboulé, mais tout finirait par rentrer dans l’ordre. Tout finit toujours par rentrer dans l’ordre. Il n’y avait qu’à espérer que ces fichues migraines consentiraient un jour à le laisser en paix.