Âge: 35 ans
Occupation: Tireur d'élite de l'unité originale.
Contamination: Début de mutation
Pouvoir éventuel: Chronokinésie :
La mutation est encore au stade embryonnaire, elle ne se manifeste qu'une émotion forte est ressentie, le pic d'adrénaline lors d'un tir de précision, la colère lors d'un meurtre, la douleur lors d'une blessure, bref, n'importe quelle émotion quelque peu mal dosée. Lors d'une fusillade par exemple, lorsque l'adrénaline est à son paroxysme, l'environnement où évolue notre ami se voit ralentit à ses yeux, les balles, les coups, les oiseaux, tout ralentit pour laisser le temps de réagir. Les autres n'auront pas l'impression d'être impacté par le ralentissement, ils penseront juste aux réflexes très développés du soldat... A vrai dire, même lui ne comprend pas, pour lui, ce n'est pas une mutation, tout le monde ressent cette sensation de ralentissement durant le combat...
Lorsque cela se produit trop longtemps sur une courte durée, Jensen a la tête qui tourne, perdant quelques peu ses repères. L'utilisation forcée, même involontaire de sa capacité, lui fatigue les muscles, sa fatigue monte rapidement et il a besoin d'une quantité d'oxygène plus importante. Les courbatures arrivent très rapidement et il a besoin de manger beaucoup plus qu'en tant normal.
Personnalité:

Citation :

501e régiment d'aéroporté de l'U.S.M.C – Dossier psychologique du sergent maître Wicket Jensen.

-Le sergent maître Wicket fait preuve d'un sang froid à tout épreuve lorsque déployé sur un théâtre de guerre. Il a fait ses preuves lors des opérations en Irak, Jordanie, Libye, Bolivie, Laos et dernièrement Afghanistan. En tant que tireur d'élite confirmé, il a apprit la patience et la ténacité dans les climats les plus rudes. Passant des journées entières allongé sous les pluies diluviennes du Laos, sous le soleil accablant d'Afghanistan, dans l'humidité dérangeante de la Bolivie, il est un de ces tireurs d'élite qui n'accepte pas l'échec et qui ne rentrera de mission qu'une fois sa mission remplie.
Émotionnellement parlant, le sergent maître Wicket est solide mais a perdu sa maîtrise plusieurs fois à la suite de plusieurs missions. L'investissement qu'il met dans l’accomplissement de ces dernières tend à impacter sa vie personnelle. C'est donc à plusieurs reprises que le sergent maître s'est vu finir dans une garde à vue faisant suite à des rixes dans des établissements publics. Son comportement en mission n'ayant aucun motif aux reproches, nous avons décidé de ne pas prendre en compte son comportement dans un contexte civil.
Au sein de son unité, le sergent maître Wicket a toujours su lié rapidement des liens avec ses partenaires. Il possède une gueule inspirant la confiance et son dossier disciplinaire mentionne quelques sanctions à la suite de bagarres entre différents pelotons, ayant pour origine le manque de respect de ses camarades.

Nota bene : le sergent maître Wicket semble ne pas avoir le même tempérament derrière son fusil de précision et derrière une arme de courte portée. Certains chef d'escadrons rapportent que le sergent maître serait plus téméraire et moins patient lorsque le combat se déroule à moins de cinquante mètres de lui... Nous ne saurions l'expliquer.

Physique: "Brut de décoffrage", on l'a utilisé une fois lors d'une mission au Brésil et ça m'a fait marrer... Sans déconner ça veut dire quoi ? J'suis pas un meuble où un morceau de ferraille, si ? J'ai jamais trop compris le sens exact de cette expression, mais je l'aime bien alors je te la donne. Allez trêve de plaisanterie, mon dossier médical indique que je mesure un mètre quatre vingt cinq... Moi j'dis qu'ils m'ont volé quelques centimètres à un moment parce qu'il y a dix ans, ma carte d'identité en affichait deux de plus, alors soit c'est la carte qui déconne, soit c'est le médecin militaire qui veut me gruger ! Et me dis pas que j'ai rétrécit ! J'ai pas quatre vingt balais, j'suis pas tout recroquevillé encore. Mal rasé, cheveux on sait pas trop comment, mi long ou court, dépend des envies.
Question corps, étant membre d'une unité des forces spéciales, t'imagines bien que je suis pas le gros Cartman du coin qui se laisse aller à bouffer des chips devant de la télé réalité de merde. Sans forcément magner équilibré parce qu'on peut pas vraiment, l'exercice est une phase importante de ma journée, plus question de se retrouver comme lors de la dépression. Comme tout bon soldat, encore en vie hein, j'ai pas mal de cicatrices ici et là, le genre de truc pas forcément sexy mais qui en excite plus d'une... Va savoir pourquoi, j'vois pas trop ce qu'il y a de beau dans une cicatrice à part son histoire, et encore si tu dis que tu t'es fait mordre par le teckel du voisin... Big LOL. Par contre ouais, niveau tatouage, j'en ai un plutôt énorme dans le dos, toute mon ancienne unité en a, c'était pendant notre déplacement au Laos, on s'est tous fait tatoué un truc chez un tatoueur artisanale, t'sais le mec qui te fait ça l'ancienne, un pro qui payait pas de mine. Il m'a fait deux grosses ailes dans le dos, surmontées d'une croix et de cinq petites phrases en rapport avec les vertus du bushido, tiens regarde j'ai pas envie de me désapé mais j'ai une photo. Enfin  si tu veux tous les voir, j'ai ça du côté gauche, fait après ma remise en service à la suite de ma blessure au ménisque, j'me suis dit qu'après ça, j'devais bien avoir une armure en dessous. Celui-là sur le bras droit, on m'appeler Cyborg pendant un temps, t'sais Terminator a rarement louper une cible... Les jambes ont ça j'avais demandé au tatoueur en Russie un truc précis, et j'ai trouvé la symétrie qui m'a proposé intéressante, ça me rappel pas mal mon métier. Puis après la mort de Théa, je me suis fait tatoué le Psaume 23:4 de la Bible, "Even though I walk through the valley of the shadow of death, I will fear no evil, for you are with me" souligné par l'oscillogramme du battement du cœur de ma fille, le You n'est pas Dieu, mais ma petite...

Impact de la situation: Ca fait plusieurs semaines que j'entends dire que l'évolution c'est la mutation, que tout depuis le début de notre espèce nous a mené à muter comme certains le font, à développer des dons… Conneries ! C'qui a transformé ces gens, c'pas l'évolution naturelle des choses, c'est un putain de chercheur psycho qui a tout fait péter. Tu les entends dire que les mutations qui se produisent sont bénéfiques pour l'humanité, qu'elles permettent de franchir une étape de plus… Ouais, d'accord. Donc toi tu trouves ça bénéfique qu'un gars laisse un cadavre calciné à je sais pas combien de degrés juste en posant sa main sur son bras ? P'tit rigolo, t'es une merde comme tout les autres pro-mutants là… Sans déconné, je rirais bien le jour où on te retrouvera vider de ton sang ou âgé de quatre vingt piges alors que t'en as que trente… Ouais bien sûr, je suis anti mutant, enfin je suis pas vraiment anti mutant en fait, je suis juste anti problèmes. Les mutants sont des problèmes, alors Carter a décidé de les prendre pour cible. Concrètement moi, mettre le centre de ma croix sur la tête d'un mutant où d'un terroriste prêt à faire exploser une place de marché à Bagdad, je vois pas la différence. De là où je suis, c'est un petit tableau d'art abstrait que je fais à chaque fois.

Pseudonyme: Moi ! C'pas mal ça « Moi »
Comment avez-vous connu ce forum: Par la belle (mais lui dites pas) Maggie ♥
Autre chose ?: Tu veux un thé ?

Since the dawn of human kind, when our ancestors first discovered the killing power of rock and bone, blood has been spilled in the name of everything: from God to justice to simple, psychotic rage.

En quoi mon passé t'intéresse t-il ? L'important aujourd'hui, c'est de savoir ce que je vais faire demain. Tu veux savoir le pourquoi du comment de mon intégration dans l'unité du lieutenant Carter ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? La seule chose à savoir, c'est que j'y suis pas depuis hier et que je compte pas en partir demain. M'enfin bon, puisque je suis coincé là avec toi, j'imagine que j'ai que ça à faire... Te raconter ce qui m'a amener à San Francisco. Je vais te faire sa rapide et sans albums photos, j'aime pas les albums photos., t'as toujours une gueule de con dessus et t'as beaucoup de chance si la photo est restée intacte depuis toutes ses années.

Bref, j'viens de Lawton dans l'Oklahoma, une petite ville tranquille en plein milieu des Etats-Unis, la destination dont tu rêves quand t'es gamin, t'as absolument rien à faire à part jour au golf... Ah ouais c'est sûr, tu peux grimper en haut du mont Scott pour t'occuper m'enfin bon, une fois en haut, tu dois redescendre, super comme activité. Donc ouais, j'viens de là bas, père dans l'aviation militaire, mère qui fait pas grand chose à part nettoyer des culs de vieux dans les maisons de retraites et moi, fils unique un peu écervelé à l'époque, ouais à l'époque, j'espère que ça à changer ! Le type de gamin débile qui fait toutes les conneries du monde parce que son père n'est pas là tout les jours, qui cherche à se faire remarquer et qui se prend des remontrances inutile par sa mère à longueur de journée... C'est ça la vie chez les Wickets, une famille moyenne, lambda des états-unis d'Amérique. Un drapeau du pays au dessus de la porte, la main sur le cœur dès qu'on entend l'hymne national. Des vrais patriotes. D'ailleurs, c'est comme ça que mon père est mort, en patriote. Mort avec les honneurs de la patrie au champ de bataille... Le Golf, putain d'merde, un truc qui était censé être réglé en deux mois... Il nous a fallu plusieurs années pour régler cette connerie et la vie de plusieurs bons gars, dont mon père. Avec ma mère on était heureux, recevoir une belle lettre et un drapeau... Woah.

Enfin bon... Devines quoi, en fils intelligent que j'étais et histoire de bien faire plaisir à ma mère, j'ai décidé de m’enrôler aussi. Je supportais pas de rester enfermé sur les bancs de l'école, trop monotone, trop chiant. Sauf que l'aviation c'était bien trop technique pour moi. Quoi que, je pilotais pas, on me larguait. Ouaip, j'ai commencé dans l'aéroporté, 310e régiment d'aéroporté, un truc sympa et super physique. Je t'avoue que j'en ai chié un sacré moment en arrivant là... En tant que bleu bite, tu prends tarifs entre les bizutages et les réveils nocturnes... Mais bon, au bout de quelques années, les rôles s'inversent et c'est toi qui bizute et qui réveille les autres la nuit pour aller courir dans l'eau froide. J'ai fait plusieurs missions un peu partout. Du maintient de l'ordre en Irak, quelques missions de renseignements dans des pays asiatiques. Puis j'ai changé à la suite d'une légère blessure de merde au genoux, un truc à la con trois fois rien... Une grenade à fragmentation à explosé pas loin et je me suis prit un fragment dans le ménisque. Le médecin militaire a décrété que j'étais inapte au parachutage libre et on peut rien dire. On dit oui, on hoche la tête avec un sourire jaune et on repart du bureau du toubib en le remerciant, pourquoi on le remercie ? Le mec t'annonce que tu pourras plus jamais faire un truc qui te plaît et toi, toi tu le remercies ? Bah ouais, parce que toi t'es un gros con poli qui sait pas quoi dire d'autre.

Donc de là, j'ai été toquer à la porte des Marines, pas ceux qui sont sur des bateaux hein, ça c'est la Navy, nah moi j'te parle des vrais marines, les gars que tu vois à la télé tu sais. Finalement je me suis bien poilé chez eux. Entre l’Afghanistan bien désertique où tu manges du sable et la Bolivie où t'es trempé à longueur de journée et où tu manges des moustiques... Je sais pas lequel choisir. Je dirais Bolivie. Moins de zone à découvert, une population locale moins louche et une guérilla en face un peu moins... Enfin un peu plus loyal, les  gars fair play tu vois, pas le genre à attacher une ceinture d'explosif autour de l'abdomen d'une jolie femme quoi. Des gars qu'on un léger sens de l'honneur. Des années sympathiques où j'ai réappris à me servir d'un fusil de précision dans différentes situation. Les paras c'était sympa, mais finalement l'utilisation du fusil de précision était soit rare, soit toujours la même, caché en haut d'un toit ou sous un tas de feuilles à attendre. Dans les marines, on a eut le feu au cul un bon nombres de fois ! D'ailleurs, j'en garde quelques cicatrices ici et là, genoux, flanc, cuisse, abdomen... J'aurais dû mourir pas mal de fois mais qu'est-ce que tu veux, j'imagine que mon père veille sur moi de là haut.

Tout ça c'était bien sympa, mais toutes les bonnes choses ont une fin... Ma fille... Quoi ? J't'ai pas dit ? Ah merde excuses. J'ai rencontré ma femme, enfin ex femme, en Bolivie. Israélienne habitant en Amérique venu faire du tourisme, le genre de bombe que tu laisses pas passer. On est resté sept ans ensembles, mariage qui va avec et une petite fille, Théa. Un adorable petit ange, une petite blondinette qui ne demandait qu'à sourire. Elle voulait devenir infirmière pour « soigner les gens qui meurent », c'est ce qu'elle disait... Comme tout soldat, j'étais souvent en déplacement et cela pesait de plus en plus sur sa mère, mais elle ne disait jamais rien, se contentant de quelques remarques acerbes quand je revenais de déplacement... Puis il y a trois ans, c'est au beau milieu d'une de nos conversations d'un bout du monde à l'autre qu'elle m'apprit le décès de notre fille... Théa s'était faite renversé par un ivrogne quelques jours avant... Elle n'avait pas trouvé les mots pour me l'annoncer tout de suite, mon ex femme disait que, de toute façon, que je l'apprenne sur le coup où trois semaines après, ça n'aurait rien changé vu que je n'étais pas là. Elle me mit tout les maux du monde sur le dos, m'insulta de tout les noms, en l'écoutant, c'était moi le chauffeur ivre au volant de la voiture, c'était de ma faute, c'était moi qui avait percuté ma fille qui traversait la rue en rentrant de l'école, c'était de ma faute. C'était moi qui n'avait pas su la ramener à la vie à l'hôpital, c'était moi le chirurgien qui lui avait annoncé la mauvaise nouvelle... Je ne me sentais déjà pas assez coupable, elle se réjouissait à en rajoutant, une sorte de thérapie, en m'accusant, elle pensait se soulager de sa peine. Quelle conne. Je fus immédiatement rapatrié au pays pour les funérailles... Lorsqu'il ne resta plus que nous deux devant la sépulture, elle me jeta son alliance au visage en m'informant que la maison serait vide en rentrant ce soir... Je ne sus quoi dire, les mots me manquèrent et je la laissai partir, sachant au fond de moi que ce n'était pas le bon choix.

Après cela, je quittai l'armée et me mis à écumer les bars, me lamentant sur mon sort, cherchant la merde aux gens. Je mis des raclées à des gens qui n'en méritaient pas, je pris des corrections que je méritais... La dépression dura plusieurs mois et même après avoir reçu une lettre d'invitation à postuler pour une unité spéciale. A croire que je n'étais bon qu'à ça, voyager de pays en pays pour tuer, condamné à ne pas avoir de familles... De gens que j'aime. Puis un jour, alors que je balançais un bouteille vide de whisky par la fenêtre, la porte de la maison s'ouvrit et un homme barbu, rustre mais élégant, entra sans demander d'autorisation. Une bouteille neuve de bonne liqueur à la main, il fit comme chez lui, servit un verre pour lui et un autre pour moi et vint me rejoindre dans le salon. Déposant une lettre déjà signée de ma signature sur la table basse devant nous. Aucun de nous deux ne prononça quelque  chose, il attendait seulement là, en face de moi, que je dise le premier mot. Ravalant ma figure avec mes mains et me coiffant grossièrement par la même occasion je pris la lettre qui piquait ma curiosité et m'informait de son contenu. C'était la lettre de recrutement pour l'unité des forces spéciales. Ma signature était apposée au bas. L'homme me dévisagea une fois de plus en se redressant, et me tendit sa main ouverte. Les seuls mots qu'il prononça furent « J'ai besoin de votre précision ». Par instinct et sans trop réfléchir, je lui serrais la main et le regardais partir avec la lettre.

Voilà... Voilà comment j'ai atterrit dans l'unité des forces spéciales du lieutenant Carter. Depuis ce jour, je me suis ressaisis. Ce que je garde de ma période de dépression ? La barbe et cette envie insatiable de ne plus y revenir. Maintenant je suis désolé, mais je ne peux pas te parlais des missions qu'on a fait, tu peux savoir qu'on était en Russie, en Corée du Nord ou au Brésil par exemple, mais ça s'arrête là. Aujourd'hui tu sais qu'on est à San Francisco, qu'on fait ce qu'on sait faire de mieux, éliminer la menace mutante. Nos actions ont toujours été menées, ou presque, en dehors de notre territoire. Ici, la menace et à notre portée à l'intérieur. Les mutants sont en train de gangrener la ville et nous sommes de très bons chirurgien quand il s'agit de retirer des tumeurs... On mène guerre, une guerre de rue, mais une guerre quand même.

War. War never changes.