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| | Sujet: Sybil Harper | Lun 5 Oct - 22:22
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| Sybil Harper feat. Tatiana MaslanyIdentitéÂge:29 ans Occupation: Scientifique spécialisée en bactériologie & immunologie Contamination: Saine, heureusement. Pouvoir éventuel:X Personnalité: - Spoiler:
Depuis toute petite, Sybil était une personne des plus douces. Toujours dans la mesure et dans la délicatesse, rares étaient ceux à ne pas l’apprécier car elle faisait tout son possible pour leur être aimable et ne pas les froisser. Offrant sans restrictions de chaleureux sourires, faiblement teintés d'une once de timidité, à tous ceux qu'elle croisait, elle n'avait jamais refusée de venir en aide à quelqu'un et semblait encline à pardonner à chacun les pires horreurs. Elle avait foi en l'avenir et en l'humanité et ne voulait percevoir que le meilleur de toute situation.
Mais si certains la prenaient pour une simple d'esprit dénuée de lucidité et de force de caractère, ils se trompaient tristement car sous ses airs de biche inoffensive, la brunette était une jeune femme bien décidée et si elle savait donner à tous leur chance, elle ne se serait pas laissée abuser et était en réalité particulièrement perspicace. Sans se montrer méfiante ou bien farouche, elle avait toujours su se défendre seule si elle en avait besoin et ne faisait en réalité confiance qu'à une poignée de personne qui s'étaient révélée fiables à ses yeux. La loyauté a toujours primée à son sens et ainsi n'aurait-elle pour rien au monde abandonnée un être cher à son coeur ou bien supporté que l'inverse se produise.
Sans que sa franchise ne soit blessante, elle préférait se montrer honnête envers quiconque, à commencer par elle-même. Réfléchie et calme, elle n'a pourtant jamais su faire confiance à son instinct et son sens de la justice trop aiguisé l'a maintes fois trompée.
Mais celle évoquée précédemment n'existe plus réellement et si cette demoiselle affable, rêveuse et décidée fut Sybil durant de nombreuses années, elle a, suite à la catastrophe, beaucoup changée.
Ainsi, elle se montre désormais toujours inquiète, sur le qui-vive et tremble en songeant à l'avenir qu'elle redoute tout en espérant malgré elle. Anxieuse, elle hésite pour un rien et se mu dans un silence malsain. Elle s'efface, aimerait disparaître, se berce de regret, et alors son regard se voile de remords, égaré dans de pâles souvenirs et de maigres espoirs. Son entourage peine à la reconnaître tant elle a changée, cette frêle jeune femme indécise et solitaire, ce n'est pas celle qu'ils fréquentaient. Ses crises d'angoisse, son impulsivité et cette mélancolique qui la détache du monde ne laissent plus que rarement place à l'ancienne demoiselle tolérante et attentive qu'elle a pu être.
Dans son travail pourtant, elle n'a pas changée: minutieuse, passionnée et brillante, dans son laboratoire elle s'épanouie toujours et semble y retrouver un semblant d'elle-même. Mais dès qu'on l'arrache à ses expériences, elle se métamorphose, se replis sur elle même, taciturne, désabusée et indolente, on a du mal à croire qu'elle est bien une seule et même personne. C'est la peur qui la guide, elle n'a plus conscience du reste, juste ce sentiment d'effrois qui ne la quitte jamais vraiment, il se mu simplement. En du mépris par exemple, lorsqu'elle s'aperçoit, elle et sa vie bien rangée de petite bourgeoise que la catastrophe n'a pas-même effleurée.
L'unique individu qu'elle aime encore un tant soit peu, c'est son fiancé, son phare dans la tempête. Si elle se raccroche tant bien que mal à la vie, c'est simplement pour lui, l'avenir qu'ils voulaient construire, les deux ou trois enfants, la maison en banlieue, dotée d'un joli jardin et le gros chien noir qui serait comme un autre membre de la fratrie. Dans ses rares moments de lucidité, toutes ses pensées convergent vers lui et elle s'en veut terriblement de lui imposer son comportement qu'elle juge ridicule. Mais tout semble aller mieux lorsqu'elle le retrouve et le timbre chaud, rassurant, de sa voix calme ses plus vives peurs. Physique: - Spoiler:
Si Sybil avait jeté un furtif coup-d'oeil dans un miroir il y a quelques mois, elle aurait probablement lancé un sourire timide, mais non dénoué d'une certaine estime de soi-même, à la jeune femme brune qui lui faisait face. Cependant, les récents événements qui ont dévastés la ville de San Francisco ont métamorphosé cette demoiselle et celle dont elle croise parfois le reflet n'a plus rien avoir avec ce qu'elle a pu être, ne lui inspirant plus que du mépris si toute fois elle lui inspire encore quelque chose.
Si vous avez connu Sybil avant la catastrophe, vous avez probablement d'elle l'image d'une jeune femme toujours souriante, on lisait sur son visage sa foi en l'avenir et son amour de la vie. Elle prenait toujours grand soin de son apparence et tous ceux qui ont vécu avec elle se sont maintes fois plaints des trop longues heures qu'elle pouvait passer dans la salle de bain à se pomponner. D'une gourmandise relativement modérée, elle n'avait jamais lésiné sur le chocolat et était un peu ronde, son aversion pour le sport n'arrangeait pas les choses, mais elle s'en moquait et semblait tout à fait à l'aise dans son corps. En l'espace d'un an, elle a pourtant beaucoup changé et sur son visage, seule l'ombre de l'ancienne Mademoiselle Harper subsiste.
Elle a toujours été quelqu'un de très organisée, ainsi, même lors de cette transformation, elle a été amenée à devenir une toute autre personne par étapes distinctes, un délais assez bref de deux à quatre semaines séparant chacune d'elle.
Tout d'abord, la jeune femme a arrêté de se maquiller, à quoi bon jouer les coquettes si le monde s'effondre autour de nous? Son fidèle mascara, l'eyeliner autrefois si soigneusement appliqué et le rouge à lèvre vermillon qu'elle aimait tant porter ont bien vite été abandonnés. Premièrement délaissés à la merci de la poussière sur une étagère de bois flotté, elle a fini par ne plus supporter leur simple vue et les a relégués au fond d'un tiroir qu'elle n'ouvre jamais. Ses yeux d'un vert tendre sont désormais bordés de cernes profondes, son regard se perd perpétuellement dans le vide, incapable de réellement se concentrer. L'étincelle de malice qui pétillait autrefois dans ses prunelles s'est éteinte, ternie par le manque de sommeil et la peur. Ses lèvres où naissaient auparavant un doux sourire carmin, dévoilant des dents immaculées, sont désormais à nues, sèches, et la nervosité de la demoiselle la pousse à les mâchonner sans cesse. Ses joues qui ont été pendant des années rebondies comme celles d'un jeune enfant se sont creusés, ont perdu leur teinte rosé. Sa peau est devenue blanche, d'une pâleur cadavérique.
Sybil a par la suite simplement oublié la manière de sourire. Seul un rictus maladroit se dessine en de rare occasions sur son visage désormais, mais il semble faux, son rire sonne creux, mauvaise comédienne qui ne sait interpréter son rôle. A cette même époque, elle a perdu le sommeil, elle qui dormait comme un loir qui hiberne, rien ne pouvait la réveiller, et pourtant, elle arpente maintenant de long en large son appartement la nuit, martelant la moquette lilas de sa chambre ou le parquet du salon sans en avoir conscience, jetant par la fenêtre des coup d’œils hagards qui observent les ombre de la ville endormie sans les voir. Ses insomnies ne peuvent être calmées que par de puissant somnifères qui la jette violemment dans les bras de Morphée, occultant toute trace de rêve.
Une perte significative d'appétit a poursuivit sa métamorphose, tout ce qu'elle avale à un goût de carton, lui pèse sur l'estomac. Tous les biscuits qui garnissaient ses placards, les bonbons, les confitures, ont été expédiés d'une main rageuse dans la poubelle et pas une fois les remords ne sont venus l'embrasser. Elle a du perdre une bonne dizaine de kilos, ne mange plus que le stricte nécessaire. Frêle comme un oisillon malade, chétive, elle fait peine à voir et flotte dans ses vêtements. Son visage s'est crispé, on dirait qu'elle porte sur ses maigres épaules tout le poids du monde, elle s'en veut d'être en bonne santé, d'avoir été épargnée alors que tant d'autres souffrent.
En somme, seuls ses cheveux n'ont pas changés, c'est d'ailleurs bien la seule chose dont elle prend encore grand soit. D'un brun chaud, bouclée et bien fournie, cette crinière dont elle a toujours été plutôt fière, elle la tient de sa mère. Tantôt relevée en un chignon sauvage d'où s'échappent de nombreuses mèches rebelles, mais la plupart du temps laissée libre, elle la coiffait de bérets, de chapeaux, de casquettes ou de bonnets car sa collection de couvre-chef était impressionnante, mais elle n'a guère envie d'en porter en ces temps troublés.
Opinions Impact de la situation: Lorsqu'on a annoncé cette catastrophe, Sybil n'est tout d'abord pas parvenue à y croire. Elle ne travaillait pas ce jour-là et fu pendant un temps persuadée que ce n'était qu'une mauvaise blague, surtout lorsque les mutations ont commencé à se manifester. C'était stupide, irrationnel! Et pourtant s'était bien vrai. Elle a eu beaucoup de chance et est jusqu'à présent saine, pourtant elle a peur. Terriblement peur qu'elle aussi soit du jour au lendemain infectée, qu'elle devienne un monstre comme tant d'autre ou qu'une telle chose arrive à son fiancé. Elle continue de travailler, tente d'ignorer ce qui se passe du côté de la ville désaffectée, mais elle ne parvient pas à se voiler la face et elle souffre pour tous ceux qui ont été touchés. Elle s'en veut horriblement d'avoir une vie des plus normales, d'exister de la même manière qu'avant alors que des familles sont déchirées à quelques mètres de chez elle. Elle pense surtout aux enfants, si petits, si fragiles et qui doivent faire face à tout cela. Ils ne quittent jamais ses pensées, elle y songe jour et nuit, incapable de savoir quoi faire pour les aider et son impression d'inutilité la ronge de l'intérieur.
Si elle n'est pourtant pas directement concernée, elle semble bien plus affectée que la plupart et cette catastrophe l'a mené à une violente dépression qu'elle soigne tant bien que mal à coup d'anti-dépresseur, de séance chez le psy et de somnifère car cette situation lui a également volé son sommeil si précieux, ainsi que sa faim. Elle se raccroche à son travail, se persuade que ses recherches peuvent peut-être changer quelque chose. Mais il y a déjà tellement de gens qui souffrent, tellement de morts, tellement de désespoir qu'elle se sent trop insignifiante pour pouvoir aider à résoudre tout cela. Alors après avoir beaucoup pleuré, elle a finit par se détacher du monde qui l'entoure, le traverse comme un rêve, un cauchemar qui finira bien par prendre fin et elle se met à rêver d'après, quand tout sera terminer.
Ce qui la gêne le plus, ce sont ses groupes qui se sont formés, elle ne comprend pas pourquoi toutes ces personnes essayent de s'entre-tuer alors qu'elles seraient bien plus efficace en s'entraidant pour trouver un remède, apporter à chacun un semblant de vie décente le temps que ce problème se résolve. Les hunters sont à ses yeux des gens abominables et refuse de les considérer comme des êtres humains, et si on lui demandait de faire un choix, elle se rangerait sans hésiter du côté des infectés, ce sont eux les victimes après tout, si ils attaquent, c'est simplement parce qu'ils sont opprimés. A ses yeux, se sont surtout les enfants dont on devrait s'occuper, les protéger de ces horreurs, peu importe ce qu'ils sont devenus, ils restent symboles d'espoir et d'innocence et il faut les préserver à tout prix.
Soi réelPseudonyme: Lyle Comment avez-vous connu ce forum: Par partenariat Autre chose ?: Tout est superbe par-ici! Que ce soit le contexte ou le graphisme, je suis sous le charme! Shut Down soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif
Dernière édition par Sybil Harper le Dim 11 Oct - 17:35, édité 5 fois |
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MESSAGES : 4 Points : 20 Want More ?
| | Sujet: Re: Sybil Harper | Lun 5 Oct - 22:25
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| Histoire Si actuellement l'existence de Sybil n'est pas des plus ordinaire, son histoire commence de manière tout à fait banale, une vie des plus commune et à première vue pas vraiment digne d'intérêt. Elle est née dans un hôpital de Californie, à San José pour être précis, très tôt le matin, à moins que ce ne soit très tard le soir, elle-même ne s'en souvient pas vraiment et ses parents bien que présents ont certainement oubliés depuis longtemps. Fille unique d'un professeur de littérature et d'une avocate spécialisée dans les droits de l'enfant, elle s'est vu choyée, avec modération, et bien qu'ayant vécue ses premières années de manières relativement solitaire, elle était une gamine heureuse et épanouie. [UC]
Dernière édition par Sybil Harper le Sam 24 Oct - 20:34, édité 1 fois |
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