Âge: 23 ans.
Occupation: Étudiante en journalisme et en droit.
Contamination: Saine de corps et presque d'esprit en apparence, elle est en fait une porteuse latente du virus et risque donc de développer une possible mutation.
Pouvoir éventuel: Guérison.  
Diane est capable, à partir de ses mains, de générer une énergie biomoléculaire qui affecte la matière organique qu'elle touche et permet de la soigner en changeant sa structure biologique. Dans un premier temps, elle ne pourra guérir que les plaies superficielles, les brûlures légères ou les maladies bénignes telles qu'un rhume...
Personnalité:  Diane est une personne généreuse et volontaire, une amie sur laquelle on peut facilement compter. Elle doit son altruisme à son père qui lui a appris à prendre soin de son entourage. A ses côtés, elle s'est engagée dans de nombreuses causes, que ce soit l'aide au plus démunis, en s'occupant d'un centre recueillant des sans-abris, aux adolescents problématiques (elle a longtemps été bénévoles dans une association venant en aide aux mères adolescentes). Elle est déjà partie en mission au Benin, pour aider à la construction d'une école et aussi apporter des soins et la parole de Dieu à la population. Diane est une jeune femme engagée, très alerte sur le monde qui l'entoure, elle défend des causes environnementales (elle s'est étroitement liée pendant plus d'un an et demi à l'earth liberation front, un mouvement écoterroriste, avant de briser tout lien avec l'organisation pour divergence d'opinions), défend la cause animale (elle est d'ailleurs végétalienne), est une fière féministe et s'est rapprochée des ligues LGBT après avoir appris que son frère jumeau était gay. C'est une véritable passionnée, trop entière pour ne pas s'impliquer totalement, elle s'acharne et dépense toute son énergie quand elle pense détenir la Vérité, quitte à se fourvoyer.  

Intelligente, elle a toujours été une brillante élève qui a décroché plusieurs bourses pour parfaire son parcours universitaire. Studieuse, on la trouve plus facilement dans une bibliothèque que dans une fête étudiante. Malgré sa bonhomie et son côté sociable, Diane reste réservée et choisit scrupuleusement ses amis, ce qui explique qu'elle n'est pas très entourée. Pour autant, elle très proche de son entourage. Curieuse de tout, il lui a été difficile de choisir un domaine de prédilection, c'est pour cela qu'elle s'est choisi un double cursus de droit et de journalisme, son coeur a longtemps balancé entre la carrière d'avocate ou de grand reporter. Depuis la mise en quarantaine de San Francisco, la politique l'intéresse de plus en plus et elle espère s'y illustrer. Diane compte bien mettre cette catastrophe au profit de son ambition. Elle commence d'ailleurs à se faire un nom au sein de la Bright, grâce au blog qu'elle tient farouchement, nommé "the voice of silence". Contre les mutants et la zone, elle ne brandit pas les armes mais les mots et sa plume est aussi aiguisée qu'un rasoir, déversant tout ce qu'elle contient de franchise en se montrant souvent acerbe.
Elle exècre le secret dans lequel les habitants de SF sont plongés et compte bien mettre en lumière ce que les autorités se plaisent à cacher. Quitte à prendre des risques inconsidérés contre lesquels on essaie de mettre la téméraire brune en garde.

La demoiselle peut s'avérer bornée et profondément individualiste, elle n'hésitera jamais à défendre les causes en lesquelles elle croit et à obtenir des moyens à mettre à disposition pour parvenir à ses fins. Diane est loin d'être sans coeur et regrette la violence avec laquelle sont traité les infectés mais elle déteste être prise en tenaille, enfermée dans sa ville natale à cause de cette fange indésirable de la population. La tenir sous contrôle, prévenir le risque qu'elle représente, voilà des méthodes qui lui semblent juste envers le problème mutant et pour cela, elle encourage vivement des biais décriés comme la délation. Loin de faire preuve de compassion, elle aspire à devenir la voix anti-mutante de la Bright. Elle n'a pas peur de la portée de ses mots et est suffisamment rancunière pour qu'on craigne le courroux de cette petite teigne. Ne faisant jamais les choses à moitié, elle n'y va pas de main morte quand il s'agit de se venger.

Athlétique, elle a pratiqué le patinage artistique une partie de son enfance, avant de se rapprocher du hockey sur glace, qui lui semblait plus en corrélation avec ses prétentions sportives. Elle a un goût immodéré pour les sports de glisse et on la voit souvent arpenter les rues de San Francisco à bort de son moyen de locomotion préféré : une vieille paire de patins à roulettes. Elle joue aussi un peu de guitare folk, qu'elle tient de son père.

 
Physique: Diane est une jeune fille lambda, la parfaite girl next door qu'on ne remarque pas et sur laquelle on ne se retourne pas dans la rue. Petite, elle peine à dépasser le mètre soixante et n'excède pas cinquante kilos. Elle a de long cheveux châtains, des yeux noisettes, un nez mutin et une bouche bien dessinée. le plus remarquable ne se voit pas au premier coup d'oeil ; elle porte quelques cicatrices, conséquences de son accident de voiture, l'une coure sur son flanc, le long des côtes. Les plus nombreuses se trouvent sur son genou gauche qui a subi plusieurs opérations pour être à nouveau fonctionnel après qu'il fut coincé sous la carcasse de la carrosserie.
Ne prenant guère soin de son apparence, elle a longtemps été une aficionado du jean, sweat, basket, aussi confortable que pratique pour cette tête brûlée souvent qualifiée de garçon manqué. Elle s'est féminisée avec les années, révélant un charme discret, et fait maintenant beaucoup plus attention à son style, surtout depuis qu'elle est devenu un personnage publique, en participant à certaines conférence et surtout en se faisant remarquer pour son blog. Elle tient à se montrer toujours tirée à quatre épingles, donnant une image d'elle aussi lisse que possible, presque irréprochable.

Impact de la situation: Diane vit mal la situation. Très mal. L'incident a décimé la quasi totalité de sa famille et elle n'a plus aucun contact avec les rescapés depuis la mise en quarantaine de San Francisco. Elle a passé les trois premiers mois suivant la catastrophe à l'hôpital, pour se remettre de ses blessures suite à son accident de voiture, qui a coûté la vie de son fils. Elle peine à reprendre le dessus même si plonger fébrilement dans ses études et tenir son blog l'y aident un peu. Depuis son traumatisme crânien, elle est sujette aux migraines et ses maux de tête sont parfois tellement violent qu'elle se met à saigner du nez et à s'évanouir. Depuis les événements, elle a déclaré une bipolarité et elle alterne les phases où elle est pleine d'énergie et joyeuse à celles où elle est incroyablement déprimée, mélancolique et pratiquement léthargique. Elle est suivie psychologiquement et prend un traitement pour contenir ses crises.
Elle est opposée à l'intégration des mutants dans la société. Bien loin de reconnaître en eux la conséquence de l'incident, elle y voit souvent la cause et déverse sur eux sa frustration, sa rancoeur, son impuissance face à la catastrophe qui a emmené loin d'elle tous les êtres qui lui étaient chers.
Elle survit tant bien que mal, son appartement n'a pas été touché par la déflagration et elle conserve pour le moment l'intégralité de ses bourses qui lui assure un revenu suffisamment confortable pour qu'elle n'ait pas à travailler à côté de ses études.

Pseudonyme: Malice
Comment avez-vous connu ce forum: Via Pub Rpg Design
Autre chose ?:    Comme ce n'est pas évident à remarquer, je voudrais tenter le personnage prédéfini d'Alexa Whittemore.   Je lui ai juste donné un visage et un nom ayant ma préférence, c'possible chef ?
Il est tard pour débuter ma fiche mais je compte m'y mettre rapidement, certainement ce week-end !!   Gros coup de coeur pour ce forum !!

Diane est la fille du Pasteur Howard Templeton et de l'institutrice Isabelle Rosier, troisième fille du couple, elle précéda la naissance de leur unique garçon, David, de quelques heures. Ses parents étaient trop rigides, souvent sévères mais profondément bienveillants et justes. Son enfance fut heureuse dans cette demeure victorienne souvent agitée, au fil des rencontres du pasteur, toujours désireux de venir en aide aux oies blessées. C'est ainsi qu'aux quatre membres de la fratrie se vit régulièrement ajoutée des personnes âgées incapables de se payer les soins dont ils eurent besoin ou le toit d'une maison de retraite, des adolescents perturbés, jetés sans un dollar en poche de leur famille indigne, des sans abris n'attendant qu'une main tendue pour reprendre leur vie là où ils l'avaient laissée. Enfance heureuse, mais pas dénuée de tous malheurs... Diane dut faire rapidement face aux décès de sa mère, peu après qu'elle fêta son sixième anniversaire, emportée après avoir été rongée par le cancer. Très proche d'Isabelle, l'enfant fut marquée par l'événement. La petite avait déjà côtoyé la mort, les vieux qu'ils recueillaient été parfois fragiles et ne passaient pas l'année à leurs côtés mais elle en était souvent détachée. Là, c'était la première fois que la faucheuse frappait de près. Elle en voulut beaucoup à son père et à ce Dieu qu'il louait, tellement injuste d'avoir rappelé à ses côtés une femme aussi douce que sa mère. La dissension entre Diane et le pasteur se marqua plus nettement lorsqu'il se remaria, deux années après son veuvage, avec Alice, médecin généraliste, qui enraya la nouvelle perspective de carrière de la petite fille qui se rêvait cancérologue. C'était une femme acariâtre, qui jalousait beaucoup les fruits issus de la première union de son mari, à qui elle s'empressa de donner deux nouveaux enfants, les seuls qui furent digne de son intérêt. Diane ne se sentie jamais proche de ces pièces rapportées et devint plus renfermée, passant le plus clair de son temps avec son jumeau turbulent, qu'elle suivait dans ses bêtises, qui avaient souvent Alice pour cible.

Pour ses quinze ans, son père lui fit le plus beau des cadeaux, il demanda enfin le divorce ! Alice n'en pouvait plus de ce style de vie, de cette maison de fous où on venait et sortait comme dans un moulin, où on recueillait la pire racaille de San Francisco, où il fallait faire face aux frasques des jumeaux ou encore aux problèmes de drogues d'Emily, la fille aînée... Ce n'était pas un environnement où elle voulait élever ses enfants. Elle partit pour Rochester, dans le Minnesota dont elle était originaire et personne ne le regretta. Le seul pincement au coeur qu'eut Diane fut pour ses petits frères qu'elle emmenait loin d'elle, même si elle les retrouvait avec la plus grande joie à chaque vacances scolaires. L'année suivante, Diane profita du fait d'avoir sauté une classe et de son avance en classe pour rejoindre une mission protestante qui avait pour but de construire une école et donner vie aux classes qui y serait créés au Benin. Elle voulut ainsi resserrer les liens avec son père, lui prouvant que sa foi était toujours aussi vive et faire honneur à sa mère en enseignant à son tour. Elle partit huit mois en Afrique et en revint plus humble, moins tempétueuse mais toujours aussi humaniste. Elle sut alors qu'elle ne serait pas une citoyenne lambda, qu'elle prendrait sa place dans ce monde pour qu'il soit plus juste, plus paisible, plus sûr. A la rentrée, elle redoubla d'efforts pour récupérer son niveau de bonne élève afin d'avoir un dossier solide pour son entrée à l'université. Sa nouvelle belle-mère, Margaret, l'y aida autant que possible. Diane l'adorait, c'était une femme forte et aimante, qui agrémenta la famille de trois nouvelles têtes blondes, deux filles et un garçon, qui avaient entre treize et huit ans et étaient issus de son premier mariage avec un policier, tués en exerçant sa fonction. Comme Emily et Sarah avaient quitté la maison, Diane prit son rôle d'aînée très à coeur et prit soin de cette grande famille. Et Margaret le lui rendit, en évitant à la famille d'imploser, en la cimentant dans l'adversité alors que David révélait son homosexualité et que Diane revint avec une preuve de son hétérosexualité : elle était enceinte.

L'avortement n'étant pas une solution envisageable quand on est pro-life, qu'importe l'âge et la situation familiale, Diane n'eut d'autre option que d'assumer sa grossesse. Seule. L'idée de se marier avec Michael ne lui avait même pas traversé l'esprit, c'était un amour adolescent, qui ne survivrait pas à l'intensité de la réalité et la venue d'un bébé. Il partit d'ailleurs peu après la naissance de leur fils, continuer ses études à l'autre bout du monde. Si elle était en âge de faire ce genre de conneries, de mettre ses études et sa future carrière en l'air, alors elle était en âge d'en assumer les conséquences. La chance sourit aux imbéciles, aussi elle fut très entourée par sa famille, surprotégée par son jumeau et tous se relayèrent pour lui permettre de poursuivre ses études, ne lui faisant perdre qu'une année universitaire. Elle devint alors bénévole dans un centre pour mère adolescente afin d'aider les jeunes filles qui n'étaient pas aussi bien loties qu'elle.
Le temps continua de passer, entre rires, larmes, joies et peines. Diane tentait d'assurer autant dans son rôle d'élève, de stagiaire et de maman, se sentant parfois pousser des ailes de super héroïne jusqu'au noir le plus complet.
On fêtait les cinq ans de son fils ce jour-là et le petit prince (surnommait ainsi pour ses jolies boucles blondes qu'il tenait de Michael) était attendu dans la demeure familiale. Diane était en retard, comme d'habitude, la ponctualité étant chez elle une notion toute relative, mais elle était enfin prête à partir. Elle déposa un doux baiser sur le front d'Iwan, solidement attaché à son rehausseur et démarra le moteur de sa voiture de seconde main qu'elle venait d'acheter. Elle avait pris la route depuis quinze minutes quand l'explosion se fit retentir, assourdissante, ahurissante, la minute d'après, elle se faisait percuter.

Le noir, le coma, le traumatisme, l'amnésie, puis les souvenirs, plus douloureux encore que tout ce que son corps avaient subis et qui lui demanderait des mois de rééducation et enfin, la dépression. Elle avait tout perdu. Sa famille la plus proche avait été décimée. Son fils n'a pas survécut au choc de l'accident. Elle-même était une survivante, une miraculée. Elle aurait préféré disparaître avec les autres, éteindre la lignée pour ne pas devoir porter sur ses seules épaules leurs espoirs et le poids de leurs absences.

Diane ne s'est pas laissé abattre, il lui fallut du temps pour reprendre sa vie en main mais elle est aujourd'hui fière du chemin qu'elle a parcouru. Comme son père avant elle, elle est venu en aide au démunis de Seamy quand la froideur de l'hiver les frappa de plein fouet, elle en recueillit d'ailleurs quelques uns dans son modeste appartement. Et ne cilla pas quand elle appela les peacekeeper en surprenant le plus jeune à utiliser ses nouvelles capacités contre nature. Rétablir l'ordre, se prémunir de la menace mutante pour qu'enfin la quarantaine qui les retient prisonniers soit levée, voilà ce pour quoi elle se bat, blog à l'appui pour informer ses concitoyens des risques qui planent au dessus de leur cervelle. La détenue 47 n'étant qu'une infime menace face à ce à quoi ils s'exposent.