Nom: McKean
Prénom: Samuel
Âge: 38 ans

Matricule: 081-987-672
Grade: Sergeant First Class
Corps: US Army Special Forces
Nom de code: Striker, issu du mot "Strike". Comme au bowling, il abat une cible en un coup.
Affectation: 10th SFG Airborn, rattaché à l'équipe Delta du commando FS dirigé par le Lt. Carter.

Spécialité: Tireur d'élite
Langues parlées: Anglais, Russe, Arabe, quelques mots de Coréen

Contamination: Sain




« Ne devient pas tireur d’élite n’importe qui. »

C'est l'une des premières choses que l'ont m'ait dite lors des sélections. Et je peux à présent en parler en tout connaissance de cause. Faire ce genre de job exige une patience, un calme et une discrétion à toute épreuve, et c'est ce qui me caractérise la plus plupart du temps. Je fais toujours preuve d'un sang froid exemplaire.

Par déformation professionnelle, je suis plutôt du genre électron libre, bien que je sache également bosser en équipe, mais ce n'est pas ce que j'affectionne le plus. J'aime les choses qui me ressemblent. Me retrouver dans un vaste et silencieux paysage sauvage, seul avec moi même. Comme en mission.

Très observateur et calculateur, mon expérience me permet d'anticiper beaucoup de choses. Enfin... La plupart du temps. On ne peut effectivement pas dire que j'avais prévu de me retrouver dans une situation aussi merdique que celle dans laquelle je suis aujourd'hui...

Bien que je n'ai pas fait des choses très roses dans ma carrière, et je n'en suis pas fier, j'ai un profond sens de l'éthique et de la justice. Mais dans un boulot comme le mien, difficile d'accomplir certaines missions sans garder des séquelles psychologiques. Face à la réalité du terrain, il m'a fallu apprendre à me forger une carapace. Le risque permanent de mourir en mission, et les cadavres que je laissais derrière, m'ont amené à pratiquer un humour grinçant, cynique, presque noir. On en croirait un homme dépourvu de tout sentiment... Et pourtant.

Lorsque j'ai confiance en quelqu'un, et que je m'attache - bien que je m'efforce de me lier à personne afin que cela n'altère pas mon jugement et mes engagements -, je suis d'une loyauté sans faille.

Ce métier n'est pas donné à tout le monde, et même si j'ai peu de choses à prouver, je ne suis pas un surhomme. Ma survie a souvent été un cadeau du hasard.

Si je me bats, c'est parce que j'espère être capable de provoquer des changements positifs. Je me suis engagé pour servir mon pays, pour servir la Liberté, pour protéger les innocents.

Je n'ai aucun intérêt dans la gloire.
D'ailleurs, je n'existe pas aux yeux du monde.

Je ne suis qu'un numéro de matricule, et un nom de code.
Un fantôme solitaire.




Ma coupe de cheveux et ma carrure vont de paire avec mon job. Je suis brun aux cheveux très courts, coupe de l'Armée oblige, bien que j'avoue ne plus y prêter trop attention depuis que je suis arrivé dans ce merdier... Donc la coupe doit être moins rasée que d'habitude... Pareil pour la barbe, je me rase quand j'peux, je suis même parfois tenté de la laisser vraiment pousser, ça tiendrait chaud pour l'hiver...

J'entretiens beaucoup mon corps, non par parce que j'y voue un culte - loin de là - , mais uniquement pour le boulot. Boxe, Krav Maga, pompes, muscu, je pratique beaucoup de sport pour me maintenir en forme, comme tout bon militaire. J'imagine d'ailleurs que je dois avoir l'apparence d'un gros bourrin vu les bras que je me paye... Tiens en parlant de bras, j'ai un tatouage sur la gauche, un aigle. Souvenir de mon passage chez la Delta Force il y a quelques années. Toute l'unité avait fait le même. C'était le bon vieux temps...

Mise à part ça, je possède une admirable collection de cicatrices de guerre. Une balle dans l'épaule droite, une dans la cuisse gauche, une belle entaille par arme blanche dans le bide, et pas mal d'égratignures dans le dos. Se trouver à proximité de grenades et de fenêtre lorsque tout pète, ne fait guère du bien...

Mais ça va, je ne suis pas trop amoché, on m'aurait déjà foutu à la retraite sinon. Quoi d'autre... Ah oui.. J'ai les yeux bleus, et surtout, une très bonne vue. Indispensable pour un tireur d'élite...

Côté vestimentaire, les premiers temps, treillis et veste militaires, mais il y a un certain relâchement dernièrement, par manque de fringues et peut être aussi parce que je n'adhère plus vraiment aux actions de mon unité... Ne plus porter l'uniforme doit être une manière inconsciente d'indiquer mon désaccord face aux agissements de l'Armée Américaine, et du gouvernement, mais aussi face aux ordres de Drake Carter. En cas d'intervention, j'adopte ce que nous appelons une tenue "Contractor". Identique à une tenue militaire classique, mais avec des vêtements sans camouflage. Sinon, c'est généralement tenue civile, jean ou pantalon multi-poches, pull à capuche, bonnet et veste en cuir, accompagnés éventuellement d'un sac à dos "MOLLE". Il vaut mieux se fondre dans la masse, lorsque l'on part à la chasse...

J'avais déjà songé à visiter San Fransisco, mais je n'avais jamais imaginé un jour m'y rendre en tant que membre des Forces Spéciales... J'aurais définitivement préféré y aller pour le tourisme, plutôt que pour le boulot...

Lorsque l'on s'engage dans l'Armée, on s'attend à se rendre sur des théâtres d'opération extérieurs. Pas dans son propre pays...

Cela fait six moi que l'on est dans ce trou à rat, et la situation n'évolue pas... Du moins, pas comme je l'avais espéré en tout cas. Après l'explosion, le gouvernement a fait mettre la ville en quarantaine, avec nous à l'intérieur. Tous ceux qui ont essayé de sortir de là se sont fait abattre sur le champ. Nous sommes complètement coupés du monde, et personne ne viendra nous extraire de là.  

La devise FS « De oppresso liber » n'a plus aucun sens ici.

Nous étions venus pour aider et sauver des vies. On se retrouve à devoir se cacher et tuer des civils innocents sous prétexte qu'ils ont été infectés.

Carter dit qu'une fois la menace éradiquée, la quarantaine sera levée, et nous pourrons quitter ces lieux. Aujourd'hui, j'en suis moins sûr que lui... S'il le voulait, le gouvernement aurait les moyens de supprimer tous ces mutants. Pourtant il n'en fait rien, ce qui me mène à penser qu'il n'y est peut être pas pour rien dans cette histoire.

D'ailleurs, nous qui étions censés évaluer la situation et venir en aide à qui en aurait besoin, sommes aujourd'hui traqué par les forces de l'ordre locales, les Peacekeepers. Ce nom ne leur va pas vraiment lorsque l'on sait que derrière tout ça, ils livrent les mutants à Neo Corps. Dieu seul sait ce qu'ils leur font là bas, mais ils ne doivent pas y passer du bon temps...

Les Peacekeepers veulent notre peau parce que l'on descend les cobayes de ceux qui leur fournissent vivres et équipements... Et j'imagine aussi largement qu'ils cherchent à faire taire ceux qui ont compris tout cette machination.

Carter est également sans pitié. J'ai toujours exécuté les ordres sans les remettre en question, mais depuis qu'il nous a demandé de tuer des mutants , c'est devenu vraiment difficile. Femme, enfant... Tout le monde y passe.

C'est insupportable.

Je n'ai jamais signé pour devenir un criminel de guerre.

Les gars de l'unité n'ont pas l'air de s'encombrer d'autant de principes que moi. Certains mêmes se vantent de leurs exploits... Dans le fond, je pense que si Carter et les autres ont développé une telle haine pour les mutants, c'est parce qu'ils en ont peur.

Je ne me sens plus à ma place dans le groupe. Ma conscience me crie de partir. Mon engagement me fait rester. Je suis tiraillé de toute part, mais peut être plus pour très longtemps... Je crains que les civils infectés que j'ai laissé en vie l'autre jour aient été aperçus par un type de l'unité, qui a dû rapporter à Carter que je n'avais pas fait le "job".

En temps normal, un mec qui déserte ou qui refuse d'exécuter ses ordres de missions passe en cours martiale.

Ici, vous passez directement au peloton d'exécution.

Pseudonyme: Raven
Comment avez-vous connu ce forum: Annuaire forumactif
Autre chose ?: Très beau forum et contexte prenant !

■ 2005 : Engagement dans l'US Army, affecté à Fort Benning, Géorgie.
■ 2007 : Détaché au camp Victory, Irak.
■ 2007 : Promu Caporal et décoré de la Good Conduct Medal pour "Comportement exemplaire, efficacité et fidélité à l'armée fédérale en service actif"
■ 2011 : Promu Sergent
■ 2011 : Opération Linda Nchi, Somalie.
Objectifs: appuyer l'armée Kényane et Somalienne dans la neutralisation du mouvement islamiste Al-Shabaab
■ 2011 : Sélection Special Forces, et stage commando
■ 2012 : Affectation à la 10th SFG Airborn, Fort Bragg, Caroline du Nord.
■ 2013 : Opération Predator, Nicaragua.
Objectifs: perturber le trafic de drogue dans la région en éliminant le cerveau d'un cartel local
■ 2013 : Opération BlackBurrow, Province de Goražde, Bosnie.
Objectifs: exfiltrer un agent de la CIA
■ 2013 : Décoré de la Commendation Medal, pour "Héroisme, et action méritoire lors de l'opération BlackBurrow".
■ 2013 : Opération Soldier Of Hell, ’île de Komodo, Indonésie.
Objectifs: neutraliser un puissant trafiquant d'armes et ses lieutenants
■ 2014 : Opération UnderCover, Istraël.
Objectifs: rassembler le maximum d'informations au sujet d'activités russo-iraniennes observées au Proche-Orient  
■ 2014 : Promu Staff Sergeant
■ 2015 : Reçu aux séléctions Delta Force. Stage commando II
■ 2016 : Décoré de la Distinguished Service Medal, pour "avoir mené à bien des actes de sauvetage, et ce au péril de sa propre vie."
■ 2020 : Promu Sergeant First Class
■ 2015 - 2021 : Niveau d'autorisation insuffisant pour accéder à ces opérations
■ 2021: Est contraint de quitter la DF suite à des complications médicales
■ 2021 : Décoré du Purple Heart, pour "avoir été blessé par balle et maintenu en captivité par l'ennemi sans n'avoir jamais révélé aucune information, et ce malgré les tortures infligées"
■ 2023: Reprend du service parmi les FS après une longue période de rééducation du bras droit.

Je suis né sous X dans une ville paumée et sans grand intérêt, il y a de ça bien trop d'années.

Mon enfance est aussi vague que le métier officiel que j'étais censé exercer lorsque je faisais encore parti des Delta Force. Bosser dans une division de logistique... Vous parlez d'une couverture...

Je n'ai pas des masses de souvenirs de ma jeunesse, et ceux qui me restent n'ont rien de très passionnants. On me baladait de foyer en familles d'accueil et de familles d'accueil en foyer, et ce, à travers tout le pays. J'étais manifestement déjà conditionné à voyager, ne pas m'attacher, et être autonome. Des qualités nécessaires lorsque l'on choisi un job comme le mien.

Ma scolarité fut tout aussi aléatoire que les nombreuses adresses où j'ai vécu. Je pouvais être studieux, tout comme ne rien faire et passer mon temps dehors. Je n'ai jamais vraiment aimé être enfermé, c'est aussi une des raisons qui m'a fait pousser les portes du bureau de recrutement de l'Armée: pouvoir être sur le terrain.

Je me suis engagé après le Secondaire, lorsque je fus enfin libre de mes mouvements et de mes choix. On m'affecta à Fort Benning, en Géorgie, où je suivis un entrainement particulièrement rude et sélectif, en vue de devenir tireur d'élite.

Malgré la compétition, il y avait une bonne ambiance et une franche camaraderie. Plus de doute pour moi, j'avais bel et bien trouvé ma voie, et surtout, un semblant de famille. Celle dont j'aurais dû faire parti m'avait lâchement abandonné, pour je ne sais quelle raison minable. J'ai bien été tenté de retrouver la trace de mes parents biologiques à l'adolescence, mais je m'y suis résigné, par peur d'être trop déçu.

Je crois que je préfère ne pas savoir. Parfois, cela vaut mieux.

Durant les années qui suivirent, je fus détaché au Camp Victory, en Irak, mais je n'y passais pas énormément de temps. À l'inverse d'une bonne partie des effectifs présents dans le complexe, je ne prenais pas du bon temps. J'étais très régulièrement affecté à des missions en tout genre: sécuriser et surveiller de points stratégiques dans Baghdad tout comme dans les vallées de Fallujah. Ça grouille de terroristes dans le coin... Et de tout âge. J'en ai vu dans la lunette de mon fusil avec une ceinture d'explosifs qui n'avaient pas plus de douze ans... On m'a ordonné de les abattre, sans la moindre sommation.

Donner des ordres est bien plus simple que de les exécuter.

L'Armée me rapatria au pays l'année suivante, mais m'y renvoya un deuxième tour peu de temps après. Je laissa finalement l'Irak derrière moi qu'en 2009. Je fus promu Sergent en 2011, et après avoir participé à l'opération Linda Nchi en Somalie, je me suis décidé à tenter la sélection pour les Forces Spéciales. Je fus pris.

Dès lors, les opérations se succédèrent à un rythme effréné, à en perdre la notion du temps. La majeure partie d'entre elles était clandestine, et je n'ai pas habilité à en parler. De même pour celles effectuées avec la Delta Force que j'ai réussi à intégrer par la suite. Celles-ci ont d'ailleurs un niveau de confidentialité bien supérieur aux missions des simples Forces Spéciales.

Tout ce que je peux dire, c'est que la dernière mission Delta s'est mal finie pour moi...

De retour au pays, et après être passé sur le billard, une longue période de repos et de rééducation s'imposa à moi. J'ai dû dire adieux à mes frères d'armes de la Delta.

Durant cette année là, j'ai rencontré ma femme, Sarah. On ne peut pas dire qu'un hôpital soit l'idéal pour ce genre de rencontre, mais c'est parti de là... On a vécu une histoire, certes folle, mais intense. Je ne savais pas pour quelle raison elle était à l’hôpital au tout début, mais l'y voyant plusieurs fois par semaine, j'ai commencé à me rapprocher d'elle. Hélas, lorsqu'elle m'apprit qu'elle avait une maladie incurable et en phase terminale, j'étais déjà sous le charme. Elle m'avait complètement envouté. Moi, qui n'avait connu jusqu'alors que la guerre, je rencontrais l'Amour. Il lui restait un peu moins d'une année à vivre. On se maria assez rapidement, et on profita de chaque précieuse seconde qui lui était donnée de vivre.

Je n'eus jamais aussi souffert que lorsque je la perdis.

J'avais alors retrouvé quatre vingt dix pour cent de mes capacités physiques, mais je me suis retrouvé anéanti moralement. Malgré cela, j'ai fini par convaincre le médecin des FS à me laisser reprendre du service. Il ne me restait rien autre que l'Armée.

Après quelques mois de mise à l'essai, on me jugea à nouveau opérationnel. C'est ainsi que je réintégrais les Forces Spéciales, et c'est peu de temps après que l'on m'affecta au commando du Lieutenant Drake Carter, qui fut envoyé sur San Francisco.