Âge: 27 ans
Occupation: Artiste, droguée, paumée.
Contamination: Mutant
Pouvoir éventuel: Télépathie non contrôlé

Spoiler:

Personnalité: Petite fille pourrie, gâtée. C’est vraiment ce qui me caractérise le mieux. Je suis née avec une cuillère dorée dans la bouche et j’en ai fais bavé tout le monde. Je suis une emmerdeuse, une chieuse, pour qui tout est un dû. Je suis exécrable, venimeuse, vicieuse. Je suis une gosse de riche tout simplement. J’ai toujours été habitué à avoir du personnel à ma botte et je les commandais comme un petit chef dès mon jeune âge. Le mot humilité et compassion ne font pas partie de mon vocabulaire. Par contre, minable, misérable, pouilleux le sont beaucoup plus. Je ne respecte personne et je me fou complètement de leur avis. C’est d’ailleurs la même chose avec mes pseudos amis. Je sais parfaitement que tant que l’on a de la thune, ils nous aiment, après basta. Ce milieu de riche est un milieu vicié. Tout est faux. Archi faux. Même les gens. Et moi la première. Je ne cherche aucune compagnie, mais je joue au paraître de ce monde comme il le faut. En gros, faut pas me faire chier, car sinon je pête un câble.
Physique: Plutôt petite. Je suis du genre menu. Et tout le corps va avec. Petite jambe, petite taille, petite poitrine. De longs cheveux blonds où parfois ma fantaisie s’exprime par une mèche de couleur. Je suis du genre dark, gothique. Habillé n’importe comment, dans des couleurs surprenantes parfois. Je peux tout à fait porter un tutu et que cela paraisse normal. Ou bien encore un sweat à capuche, mais préféré. J’étais très propre sur moi avant, mais c’était avant tout ce bordel. Maintenant, je ressemble beaucoup à une sdf. Des fringues crades, des cheveux crades, des yeux fuyants et complètement drogués. Cela se voit sur mon visage, dans mes yeux et aussi à mes cernes. Alors je me cache souvent sous ma capuche, mettant mes mains dans mes poches pour passer le plus inaperçu possible. Je ne suis pas bien dans ma peau. Et j’ai peur de ce monde. Je voudrais revenir en arrière. Mais ce ne serait même pas pour changer mon caractère de merde. Ce serait juste pour que le monde tourne rond comme avant.

Impact de la situation: Plus je suis loin de tout cela, mieux je me porte. Je ne veux pas être en contact avec des mutants. Ceux sont des monstres ! Je suis un monstre ! Je veux ma belle vie, je veux revenir en arrière. Je me shoote pour ne plus rien entendre. Seule la drogue me calme. Je fuis en vérité tous les humains car je ne sais plus qui je suis, je suis incapable de me contrôler et ils me font peur, je me fais peur. Je veux vivre loin de toute cette merde !

Pseudonyme: Moi !
Comment avez-vous connu ce forum: Top Site Velusia
Autre chose ?: J’aime beaucoup le design. Le scénario est sympa. Et j’espère qu’il y a du monde qui joue (oui, oui, je connais des forums rps qui n’en portent que le nom ^^)

Comment j’en suis arrivée là ?
Je contemple la seringue qui tombe au sol. Elle semble tomber au ralenti. Tout est au ralenti depuis tellement longtemps maintenant. Mon bras ne ressemble plus rien. Bientôt il faudra que j’entame le second. Je sens déjà les effets de cette douce euphorie s’emparer de moi. Je sens les voix s’éteindre et je m’effondre contre le mur.


C’est une fille !

Une fille tant attendu dans la famille des Simons. Mon père grand investisseur, ma mère ambassadrice de la mode, et moi, leur fille unique. Cela faisait plus de dix ans qu’ils essayaient de m’avoir. Autant dire que de suite j’étais pourrie gâtée. Naître dans une famille ultra riche permet tout un tas de folie. J’ai donc eu une vie facile, extrêmement facile. Une nourrice à demeure, puis un précepteur, une femme de ménage, une cuisinière, un chauffeur. Oui, cinq personnes rien que pour moi. La contrepartie, c’était de faire des efforts lors des soirées officielles de mes parents. M’habiller bien, parler poliment. Etre une autre personne en somme, joué un rôle. C’était facile en vérité. Les soirées de ma mère m’intéressaient. C’était amusant de voir toutes ces jolies robes. Les soirées de mon père étaient plus endormantes. Il avait trouvé un nouveau groupe avec qui bosser, Néo Corp. A priori, ils se connaissaient bien avant ma naissance. Mais mes parents ne voulaient jamais que je vienne lors de ces soirées là. Bien sûr, tout ce que l’on m’interdit, je le veux ! C’est ainsi qu’un jour, lors de mes huit ans, je me retrouvais à serrer la main de Jeffrey J. Gallagher. Mon père était pâle et ma mère se tenait à une chaise fermement. Ils semblaient contrarier et ce monsieur Gallagher intéressait. Il me demanda mon âge et je lui répondis en toute innocence. Depuis lors, il venait de temps en temps rendre visite à mes parents, et ma nourrice m’empêchait d’aller le voir. Moi, je le trouvais charmant ce monsieur, pourquoi il s ne voulaient pas que nous discutions ensemble ? Comment pouvais-je savoir que mes parents essayaient de protéger leur famille de la présence de ce patron si intrusif et à la morale douteuse ?

Et puis la vie continue. Les jours se suivent et se ressemblent et je commence à étouffer dans cette vie si propre. Je me lance dans l’art, le dessin, la peinture en particulier. Je crois que je ne suis pas mauvaise. Je réalise surtout des dessins fantastiques, dark, ghotique. Par exemple une femme vêtue de blanc, devant un cimetière qui pleure des larmes de sang. Je m’épanouie dans cette discipline et mes parents me laissent faire. Assez fier que je me dirige vers un métier artistique. Car de toute façon, je ne manquerais jamais d’argent.

Et puis, il y eut ce jour fatidique, cette catastrophe. J’étais présente en ces lieux. Je venais présenter certaines toiles à une galerie pour une exposition. Je commençais à me faire un nom, malgré mon caractère imbuvable. De toute façon, j’étais une artiste. Les artistes sont tous ainsi. J’ai finit par rentrer chez moi plus de trente six heures plus tard. Ma mère était en larme. Elle s’était inquiétée pour moi, mais elle était toujours inquiète pour mon père. Il n’était toujours pas rentré. Je suis partie m’écrouler dans ma chambre pour oublier cette sombre journée. Les cris, les pleurs, le sang. C’était horrible. Je finis par me réveiller le lendemain pour voir ma mère dans un sal état. Mon père n’était toujours pas rentré.

Où est mon café ? Bordel Isabella, faites votre job !
*C’est sûr, ce n’est pas vous qui allez vous le faire ce foutu café …*
Je vous demande pardon Isabella ?!
Oui Mademoiselle, j’y avais tout de suite. *Pétasse !*

Je restais sans voix, à regarder noter aide ménagère me parlait ainsi. La gifle partit rapidement et ma mère sursauta. Surprise par mon geste. Je ne sais plus très bien ce qu’il s’est passé ensuite, mais je me suis retrouvée dans ma chambre à me boucher les oreilles. J’avais finit par comprendre qu’Isabella n’avait rien dit. Mais pourtant, j’avais tout entendu ! Le pire, c’est que maintenant, je l’entendais elle, mais j’entendais les autres. Et surtout, j’entendais ma mère … Elle m’aimait, c’était indéniable, mais elle savait quelle mauvaise fille j’étais. Et elle le pensait. Elle le pensait si fortement et elle s’en désolait tellement …

La nuit, je me levais pour me servir un verre de jus d’orange, quand j’entendis pleurer. C’était Justine, une autre femme de ménage. Elle pleurait mon père. J’avançais vers elle pour lui demander ce qu’il se passait. Et je la vis avec mon père dans des positions indécentes. Je lui sommais d’arrêter, mais elle ne comprenait pas de quoi je parlais. Et plus elle se rapprochait, plus les images étaient nettes. Je me mis à hurler et elle m’attrapa une main. Les cris se turent et je me retrouvais dans la chambre de mes parents. Mon père était au dessus de moi et il me faisait l’amour. J’étais Justine. Je voyais à travers ces yeux … Elle me lâcha et tout s’arrêta. Je ne sais pas trop comment s’est arrivé, mais j’ai pris un couteau et je lui ai enfoncé dans le ventre. Et c’est là que j’entendis :

*Monstre. Ma fille est un monstre.*

Je me tournais pour voir ma mère sur le seuil de la porte. Elle avait toujours su que mon père l’a trompé. Et moi, je comprenais que plus aucun secret ne résiderait dans cette famille car ils ne pourraient plus me les cacher. Ma mère appela la police le plus calmement possible et elle demanda à Isabella de faire mon sac, le strict nécessaire. Elle partie chercher de l’argent dans le coffre fort et elle me serra très fort dans ses bras.

Je t’aime ma chérie.

Elle le pensait. Vraiment. Je la serrais à mon tour dans mes bras et je m’enfuis sans me retourner.


J’ouvris les yeux. Au dehors il commençait à faire jour. Je ramenrais mon sac vers moi. Il me restait de quoi m’acheter encore une ou deux doses. Encore de quoi tenir quelques jours. Mais bientôt les voix reviendraient. J’étais une télépathe et je ne savais pas contrôler mon pouvoir. Mon pouvoir me ronger de l’intérieur. Seul la drogue faisait obstacle à celui-ci. Depuis l’apparition de mon pouvoir, j’étais devenue une junkie. J’étais sûrement poursuivie par la police. Je n’avais aucune nouvelle de ma mère. Je ne savais pas si mon père était mort ou pas. Si Justine avait survécu. Je ne savais rien. Mais je savais qu’il fallait que je me cache pour survivre. Qu’il fallait que je me shoote pour ne pas sombrer dans la démence.

Comment j’en suis arrivée là ?