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Could you patch me up ?!

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Jensen Wicket

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Jensen Wicket
Jagger - Straight Eye
Message Sujet: Could you patch me up ?! | Mar 14 Avr - 1:30

La mission d'aujourd'hui devait être très simple, en fait, aussi simple que celle d'hier, et celle d'avant hier. Cela faisait trois jours que j'étais sur la même mission en solo. Un truc de reconnaissance, de filature. On avait repéré un mutant avec un gros potentiel de dangerosité. Carter m'avait chargé de le surveiller à distance et de suivre ses mouvements, le gars avait beau agir tout seul, il se pouvait qu'il cache quelque chose, quelqu'un. Il pourrait nous mener vers un groupe de pro mutants extrémiste, le genre de microbe qu'il faut exterminer avant qu'il n'infecte une plus grosse zone. Moi j'étais l'anti biotique, j'étais pas automatique, mais si je venais à agir, j'étais efficace. L'avantage de suivre un mec comme lui, c'est que tu peux pas le perdre de vue. Tu sais, le gars à le sweat à capuche noir de base et il met la capuche pour pas être reconnu... Sauf que mon grand, un débile avec une capuche sur le crâne à dix huit heures, y'en a pas beaucoup dans le quartier résidentiel. On était pas dans son bronx d'origine ou ses bas fonds de mutants là, on était dans les quartiers « immaculés » de la ville.

Je le suivais à travers les jumelles depuis un appartement d'une rue secondaire. J'avais dû attacher et bâillonner les occupant de l'appartement, je n'avais fait de mal à personne, la vue de l'arme les avaient sagement fait obéir. Le mutant avait une capacité assez impressionnante et j'imagine qu'il serait très utile pour la médecine moderne, malheureusement nous n'allions pas le livrer pour expérimentations, si nous étions après lui, c'était pour l'exécuter, purement et simplement. Oui donc, sa capacité pardon... Création d'un exosquelette qui peut se détacher de son corps. J'avais pu observer l'individu en action dans une ruelle, il avait sortie des sortes d'os pointus et long comme un poignard de ses poignets et les avaient lancer naturellement sur les murs... Il pouvait en sortir de différentes tailles, de différentes formes, bien que généralement tous longiligne. Les armes qu'il se créait était assez pointue et ils les lançaient avec assez de force pour qu'ils se plantent dans un mur en béton... Pas de quoi rigoler quoi. Le gars bien furax pouvait t'envoyer à l'hosto ou te tuer sur place si il visait correctement un point vital. Heureusement il n'avait pas l'air d'être un lanceur d'os pointus expérimenté, mais je me méfiais quand même.

Je le voyais pénétrer dans un immeuble à huit heures devant moi, c'était le moment de changer de position, si il sortait par derrière, je le perdais pour un long moment. Cela faisait trois jours que je le tenais, ce n'était pas pour le perdre maintenant. Détachant un des deux occupants, je partais de l'appartement et entamais ma traversée de la grande rue entre les deux bâtiments. M'apprêtant à entrer dans la résidence, le bruit du verre brisé et des cris venant du bâtiment me firent reculer de quelques pas. Il me semblait que a vitre cassée était entre vers le sixième étage, si c'était la bonne... M’engouffrant dans le bâtiment, je montais au sixième à pas de géants. Montant les escaliers deux par deux, voir trois par trois, je croisais mon gars, sang sur le sweat, dévaler les marches vers le bas... Toi mon gars, t'es pas clean. Déplaçant ma jambes vers lui, je frappais son genoux avec mon talon.

Le mutant tomba au sol au bout de la cage d'escalier, je savais qu'à partir de ce moment, la mission de filature venait de changer... Les conditions n'étaient plus les mêmes, c'était lui ou moi. Et j'avais très vite fait mon choix. Sortant aussi vite que je pus mon pistolet de l'intérieur de mon veston, je le mis en joue avant qu'il ne comprenne ce qu'il se passe. Le regardant dans les yeux, il comprit tout de suite que mon intention n'était pas de parlementer où de le livrer aux peacekeepers... Il savait que si il n'agissait pas, son heure était arrivée. Je ne sais pas si c'était un instinct défensif ou une action qu'il eut le temps de penser, mais la balle que je venais de tirer au niveau de son corps ne lui faisait rien... Peut être qu'il portait un kevlar. Dans le même mouvement, je tirais à nouveau en visant la tête... Mais chose incroyable, une plaque... Osseuse ? On dirait bien, une plaque osseuse s'était formé dans le laps de temps extrêmement court entre le moment où j'avais pressé la détente et celui où la balle fasse sa course jusqu'à son front. Cette plaque c'était formée en quelques micro secondes et était assez solide pour arrêter une cartouche de 9 mm... J'étais dans la merde.

Se relevant, il envoya un de ses fameux piques en os à mes pieds et prit la fuite par la porte du cinquième étage. Le fumier... Je me mis à lui courir après, tirant dans son dos une troisième fois, qui eut autant d'effets que les deux premières. J'évitais au mieux les piques qu'il me balançait, il était trop occupé à courir pour viser correctement, heureusement pour moi. M'arrêtant de courir à un moment, je pris une rapide inspiration, les mouvements de ma cible ralentirent et j'ajustais son mollet, je tirais une balle dans chacun de ses mollets. La première fut arrêter par la plaque osseuse mais la deuxième trouva son chemin dans le muscle, clouant la bestiole au sol quelques mètres plus loin. En y repensant, l'avoir immobilisé dans un couloir sans abris potentiel n'avait pas été la plus judicieuse mes idées... Immobilisé au sol, il eut le temps de viser en m'envoya une rafale de piques de différentes tailles. Me plaquant au mur en présentant mon flanc droit, je protégeais ma tête avec mon bras. Réflexe qui sauve. C'est moi le porc-épic... Putain de mutant de merde, je pissais le sang du bras et de la jambe gauche, putain ! J'étais à moitié paralysé du bras. Je tirais quelques balles de plus vers lui et il prit la fuite. J'arrachais un des deux grands piques plantés dans ma jambe en serrant mon bandana entre mes dents. L'enculé. J'essayais de partir à sa poursuite mais les autres piques dans ma jambe m’empêchèrent tout grand mouvement.

Cherchant à ouvrir la porte à coté de moi pour me foutre à l’abri et me soignais un peu, cette dernière refusa de s'ouvrir. Je ne pouvais pas l'enfoncer alors je tirais une balle dans la serrure et poussais la porte en la refermant du mieux que je pouvais. Pointant la femme qui se trouvait à l'intérieur avec mon arme, je la gardais en joue en me dirigeant dans la salle de bain pour chercher la pharmacie sans m'occuper de si l'appartement était habité. J'attrapais une bouteille de désinfectant et en verser un peu partout sur les piques. Je ne pouvais pas enlever les vêtements tout seul avec ces merdes et opérais donc à l'aveugle. Dans un grognement assez bruyant, je retirais le deuxième gros de ma jambe et verser du désinfectant dessus. Revenant en boitant vers l'habitante toujours présente, je pointais mon pistolet sur elle et lui ordonnais.

Soignes moi. Pas pendant deux heures, le minimum. Tu retires ces merdes, tu bandes et je repars. Pas d'casse.

M'installant dans le canapé de l'appartement en boitant, je jetais un œil à mon bras salement amoché et, grimaçant, je repris avec la demoiselle.

J'te ferais pas de mal, c'est pas dans mon intérêt. Si tu m'aides

Gardant un œil sur la porte qui ne fermait plus à clé, je regardais ce qui m'entourait, un appartement propre, bien rangé, presque trop. Tenant le pistolet de la main droite, je ne pouvais pas me soigner et la tenir en joue, alors j'attendais qu'elle ne vienne. Tentant une petite phrase gentille.

J'payerais les réparations de la porte.
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Jen Walker

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Jen Walker
Uriel's Legacy
Message Sujet: Re: Could you patch me up ?! | Mer 15 Avr - 3:21



❝Could you patch me up ?!❞
Jensen & Jen
Faisant un immense effort, j’étais partie faire un petit jogging cet après-midi. Cela faisait tellement longtemps. J’avais l’habitude de courir au moins une fois par semaine mais c’est vrai que ces derniers mois, je n’avais pas fait grand-chose à part me lamenter sur mon sort et me terrer chez moi. Et je devais admettre que cela m’avait fait un bien fou. J’avais oublié la sensation que me procurait le vent fouettant mon visage, l’effort que cela demandait. J’aimais ce sentiment de liberté. Liberté que je m’interdisais d’éprouver depuis longtemps. Portée par tout ça, j’avais couru deux bonnes heures sans m’arrêter, ne comptant plus le nombre de fois où j’ai fait le tour du petit parc à côté de chez moi. Revenant à petites foulées  vers mon appartement, j’y entrai pour faire mes étirements. La dernière chose que je voulais c’était de me réveiller demain matin percluse de douleurs tout ça parce que j’avais négligé ça.

Branchant ma cafetière, je me dirigeai ensuite vers la salle de bain. J’étais une accro de longues douches brûlantes. J’arrivais sans problème à en prendre plusieurs dans la même journée. Ben râlait parfois mais cela ne l’empêchait jamais de me rejoindre dès qu’il le pouvait. A ces souvenirs, un petit sourire nostalgique étira mes lèvres. Il avait fait parti de ma vie pendant si longtemps que je ne pouvais m’empêcher de penser à lui pour la moindre petite chose que je faisais. Cela me faisait mal mais aussi du bien en même temps. Étrange n’est-ce pas ? C’était comme si avec mes souvenirs, je le faisais encore vivre en quelque sorte. Je me rendais compte que c’était stupide et puéril mais je n’étais pas encore prête à le reléguer au fond de ma mémoire…

Lorsque je sortis de la cabine, les vitres et le miroir étaient entièrement recouverts de buée mais ça c’était normal. J’enfilai mon peignoir et mis mes cheveux dans une serviette que j’enroulai façon turban autour de ma tête puis sorti de la salle de bain. La cafetière était pleine et je m’en servis une tasse fumante. Me postant devant la fenêtre, je commençai à en boire par petites gorgées et me dis que j’allais bientôt devoir me préparer. J’avais prévu de m’entraîner ce soir d’où la cafetière pleine. J’allais en avoir besoin pour tenir le plus longtemps possible. Je savais que j’avais fait des progrès. Avant le moindre bruit et je faisais apparaître automatiquement du feu sur mes mains. Maintenant, ce n’était plus le cas et j’étais persuadée que c’était grâce à mes séances nocturnes. Ce soir, je voulais continuer à essayer de faire apparaître le feu rien que par la pensée. Jusqu’à présent je n’avais réussi à le faire qu’une fois mais cela m’avait tellement épuisée que j’étais tombée et étais restée inconsciente jusqu’au matin.

Un mouvement du côté de la rue me tira brusquement de mes pensées et je vis une silhouette portant un sweat à capuche – il n’avait pas chaud habillé comme ça lui ? – courir vers mon immeuble. Puis à peine une minute plus tard, un homme couru lui aussi dans cette direction. J’avais une excellente vue. Je me demandai d’ailleurs pourquoi je n’avais pas développer un don plus reposant genre vue renforcée ou bien des yeux genre super sonique qui pouvaient voir à travers les murs par exemple. Ça aurait été beaucoup plus fun et surtout beaucoup moins dangereux ! Mais bon, comme on dit on n’a pas toujours ce que l’on veut dans la vie. J’avais appris à ne plus rien demander à la vie. Juste qu’on me laisse tranquille. Et pour l’instant, mon vœu avait été exaucé mais j’avais comme le pressentiment que cela n’allait pas durer encore très longtemps. Allez savoir pourquoi !

Un bruit de verre cassé au dessus de moi me fit sursauter. Mes mains se crispèrent autour de ma tasse et je restais pétrifiée en entendant du bruit dans le couloir, juste devant ma porte. Devais-je me préparer à me faire attaquer moi aussi ? J’étouffai un cri lorsque les coups de feu retentirent. Reculant de quelques pas, je me retrouvais dos contre le mur. Je serrai ma tasse tellement fort que je craignis un instant qu’elle ne se brise entre mes mains. Faites qu’ils ne viennent pas ici, faites qu’ils ne viennent pas ici… Je me répétais cette phrase tel un mantra comme si elle allait me protéger d’une manière ou d’une autre. Et bien entendu ma prière ne fut pas entendue ! Bordel, ils essayaient d’entrer chez moi ! Un coup de feu plus tard et je dis adieu à ma porte. Sursautant de plus belle, des gouttes s’échappèrent de ma tasse et atterrirent sur mon sol immaculé m’éclaboussant au passage. Je m’essuyai  rapidement les mains sur mon peignoir et m’efforçai de ne pas paraître trop effrayée par l’arme pointée sur moi. Je restai immobile tandis que l’inconnu s’introduisait dans ma salle de bain et aux bruits que j’entendais, je déduisis que ma salle de bain n’était plus que désordre.

D’ailleurs il ne tarda pas à revenir m’intimant de le soigner. Ça devait être son jour de chance. Il ne savait pas qu’il était tombé sur un médecin qualifié. Même si je n’appréciai pas beaucoup le ton sur lequel il me parlait je ne pouvais faire autrement que de lui obéir. Posant ma tasse sur le rebord de la fenêtre, j’avançai vers lui. M’agenouillant, j’examinai ses blessures. Il était salement amoché. Son bras et sa jambe étaient recouverts de piques ce qui lui faisait ressembler à… un hérisson ? Non. Les hérissons étaient mignons avec leurs petites bouilles. Lui n’avait rien de mignon avec son air renfrogné, il ressemblait plus à un porc épic. J’allais devoir retirer ces piques une à une et recoudre ses plaies avant de les bander. Levant les yeux vers lui, je lui dis froidement

« Vous avez besoin de points. Si vous tenez à votre jambe et à votre bras, laissez moi vous soignez à ma manière. »

Je rajoutai sur un ton un peu ironique

« Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous tuer. Je suis médecin »

Je me levai et allai dans la chambre pour prendre ma mallette. J’en profitai également pour enfiler quelque chose de plus habillé que mon vieux peignoir. Une paire de jean noire et un T-shirt de la même couleur feront l’affaire. Je rassemblai mes cheveux en un chignon lâche et sorti. Passant par la salle de bain, je ne fis pas attention au désordre et pris des bandages et de quoi nettoyer les plaies. Il avait l’air d’un dur à cuir donc pas besoin d’anesthésiant. Au pire, il s’évanouirait comme bon nombre de personnes.

Revenant près de mon patient improvisé, j’enfilai des gants et commençai à retirer les piques de ses membres à l’aide d’une pince. Je ne savais pas si les piques étaient empoisonnées donc je n’allais pas prendre de risques. Tout en travaillant, je risquai un regard vers l’inconnu. Il ne ressemblait pas à un mutant. Mais qu’est-ce que j’en savais ? Si on me voyait, qui aurait pu penser que j’en étais une. Mais lui ressemblait plus à un militaire, cela ne m’étonnerait pas qu’il fasse partie de ces chasseurs qui traquaient sans relâche les victimes innocentes de la Neo Corp !

« Que vous a donc fait ce pauvre garçon pour que vous le pourchassez comme ça ? »


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Jensen Wicket

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Jensen Wicket
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Message Sujet: Re: Could you patch me up ?! | Ven 17 Avr - 16:38

Assise sur son rebord de fenêtre, la jeune femme qui habitait l'appartement ne broncha pas d'un sourcil à mon entrée fracassante... Enfin, j'avais bien relevé le café au sol, encore que j'avais autre chose à penser que ça. En même temps, c'était assez normal pour elle d'avoir renverser du café, j'avais tirer plusieurs coups de feu dans son couloir dont un dans sa porte... Puis j'étais rentré en la poussant de l'épaule et pas normalement comme une personne qui rentre chez lui. Je foutu un bon petit bordel dans sa salle de bain à la recherche de produits pour désinfecter toutes ces plaies, et je me rendis compte que je n'arriverais pas à me soigner par moi même. Les retirer était particulièrement douloureux, mais recoudre les parties trop ouvertes, je serais bien incapable de faire quelque chose de propre et de bien fait... Et de toute façon, je n'avais pas trouvé les fils et l'aiguille pour faire les points de sutures... D'un autre côté, je ne m'attendais pas vraiment à en trouver, qui en possède ? Au pire des pansements adhésifs pour refermer les plaies là... Ou à défaut, du fil de couture et une aiguille à coudre, à l'ancienne, système D quoi. Donc au lieu de chercher et de foutre plus de bordel que je n'en avais déjà fait, je revins dans la pièce principale où elle était restée comme je l'avais laissé... Certainement effrayée.  Comme si cela ne suffisait pas, je la menaçais avec mon pistolet et lui intimais l'ordre de me remettre en état de partir. Une fois les saignements arrêtés, je rentrerais me faire soigner correctement au quartier général.

Elle se rapprocha alors de moi sans trop broncher, en même temps, je ne lui laissai pas vraiment le choix. Elle examina rapidement l'état de mes membres et en conclus que j'avais besoin de points de sutures au  vue de la taille de certaines piques... Je grognais en entendant cela. Son petit détail qu'elle rajouta me fit cependant tiquer, si je tenais à mon bras et à ma jambe ? Oulah. Je n'étais pas sûr, mais j'avais l'impression que son visage affichait un petit sourire avant sa nouvelle phrase... Peut être était elle content de mon état. Mais non, elle rajouta seulement qu'elle était médecin. Comme quoi, le hasard fait sacrément bien les choses ! De toutes les portes du couloir, de tout les étages de cet immeuble, j'avais décidé de tirer sur le mutant devant celle d'un médecin. Le mutant avait décidé de me blessé et de me clouer au sol devant la porte d'un putain de toubib... J'avais le cul bordé de nouilles, malgré tout. Elle se releva et, avant qu'elle ne parte faire je n'sais quoi, je l'attrapais par le bras gauche, sans trop de force mais la retenue un instant ici.

J'pas l'temps pour les points, fais ça rapide, j'rentre chez moi et tu m'oublies.

Je la relâchais et elle partit quand même faire ce qu'elle avait envie de faire. Quelques instants plus tard, elle revient habillée, grossièrement coiffée... Aaaah ces femmes... Elle ramena une mallette, sa mallette de toubib et, après avoir enfilé ses gants, commença à retirer les piques... Une à une, en commençant par les petites... A la pince... Sérieux ? C'était assez gros pour les arracher à la main ! Fronçant les sourcils lorsqu'elle sortit la première. La deuxième était superflue... La troisième beaucoup moins, je frappais sur la table quand le bout pointue s'extirpa de ma peau et soufflais lentement. Putain de mutant de merde. Je ne savais pas si elle me posa cette question pour me divertir, pour que l'atmosphère soit moins pesante ou juste parce qu'elle était curieuse et qu'elle voulait vraiment savoir. Quoi qu'il en soit, je posais mes yeux, sourcils froncés, sur les siens, jolie petits yeux bruns-verts en amandes... Je n'avais pas remarqué jusque là, mais elle était plutôt mignonne en plus ! Enfin bref, qu'elle soit belle ou laide, à l'heure actuelle, il fallait juste qu'elle soit compétente. Je répondu donc à sa question en fronçant les sourcils.

C'pas tes affaires. J'te demande de me soigner, contentes toi de le faire.

J'étais pas d'humeur, j'étais blessé, je saignais putain ! Est-ce que tu crois vraiment que j'étais d'humeur à te raconter ma vie et ma mission ? Posant ma main droite, celle qui tenait l'arme, sur le canapé, je serrais mon arme et grimaçais lorsqu'elle commença à retirer une des grosses piques... La pute, pourquoi j'étais sûr que ma réponse à sa question avait fait en sorte qu'elle fasse exprès de me faire aussi mal ? Elle avait réussi à être assez douée jusque là, et comme par hasard, comme par hasard hein, là il fallait que ça fasse très, très mal. Oh et me dis pas que c'est parce qu'il est gros ! Grognant, je serrais la crosse de mon pistolet aussi fort que je le pouvais, putain d'merde ! Le sang coula assez fort une fois le projectile retirait et elle appliqua je ne sais quoi qui m'arracha presque plus la gueule que le projectile lui même... Sans déconner ! Serrant ma mâchoire, je cherchais à respirer le plus lentement possible et répondu à sa question puisque, apparemment, elle n'avait pas apprécié ma réponse d'avant...

C'est un rebut de la société, un meurtrier, un voleur... Il a pas sa place ici... Contente ?

Lâchant le pistolet à côté de moi un instant, je sortis une petite bouteille d'eau de mon sac à dos et en pris une gorgée, puis une deuxième... J'aurais pu prendre une dose de morphine à la forteresse, ça coûtait rien... Posant la bouteille à mes pieds, je regardais la toubib, puis son travail, puis à nouveau la toubib... Elle n'avait pas l'air mauvaise, le pistolet n'avait probablement pas servit à grand chose, la même scène sans, elle m'aurait certainement soigné pareil. Après tout, elle avait prêté serment de le faire. Rangeant mon pistolet dans mon holster de cuisse, je lui demandais sur un ton plutôt neutre, quoique plus sympathique qu'avant.

Y'en a pour longtemps doc ? J'ai pas qu'ça à faire.
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Jen Walker

Uriel's Legacy

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Jen Walker
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Message Sujet: Re: Could you patch me up ?! | Mar 21 Avr - 11:34



❝Could you patch me up ?!❞
Jensen & Jen
Qui l’eut cru ? Je n’aurais jamais pensé reprendre du service comme ça. En soignant un homme prêt à abattre des personnes comme moi. Non j’avais pensé appeler l’hôpital un de ces jours, pour leur dire que j’étais enfin prête. Oui prête à ne pas faire rôtir un de mes patients pendant que je le soignais. C’était ma plus grande peur. Plus encore que celle d’être découverte. J’étais devenue médecin pour préserver la vie et non pour l’ôter. Et tant que mon pouvoir n’était pas entièrement sous contrôle, je ne pouvais me permettre de risquer la vie d’autrui. Et voilà que cet homme se ramenait. Mais j’étais médecin avant tout et j’avais prêté serment de soigner toute personne qui en avait besoin. Peu importe ses origines, ses idées… Peu importe ce qu’il a fait pour en arriver là. Bref, le travail de médecin passe avant tout ce que je peux penser moi en tant qu’individu. Bien qu’antipathique, cet homme était assez mal en point. Il avait beau jouer les gros durs, cela se voyait sur son visage.

Soupirant un peu, je me relevai pour aller chercher de quoi le soigner quand il me retint un instant pour m’apostropher me disant qu’il n’avait pas le temps pour des points. Nan mais ! Il se prenait pour qui ? Il était médecin peut-être pour vouloir m’apprendre mon métier ?! Sentant une bouffée de colère m’envahir, je me dégageais un peu brusquement et lui dit

« Je connais mon métier ! Mais libre à vous de vous adresser à quelqu’un d’autre si vous n’êtes pas content ! »

Le toisant, je laissai passer quelques secondes dans l’attente d’une répartie qui ne vint pas. Satisfaite, j’avais rejoint ma chambre pour en ressortir quelques minutes plus tard habillée et plus ou moins coiffée. Tout en le soignant, je n’avais pu m’empêcher de lui demander la raison de sa venue et surtout la raison pour laquelle il chassait le jeune inconnu. Bien évidemment en homme civilisé qu’il était, il m’envoya sur les roses. Fronçant un peu les sourcils, je ne répliquai pas et me contentai de retirer une grosse pique de sa jambe. Je n’avais pas l’intention de la lui retirer maintenant mais puisque monsieur était si pressé autant le soigner vite fait ! Qui dit grosse pique dit grosse blessure. Cette dernière se mit à saigner abondamment et je ne pus faire autrement que de comprimer la plaie en attendant que l’écoulement se tarisse et bien sur de nettoyer la plaie avec de l’alcool. D’ordinaire, j’aurai été beaucoup plus douce mais là, cet homme me tapait particulièrement sur le système avec ses grands airs donc je ne faisais que le strict minimum.

« Et vous un minimum de politesse ne va pas vous tuer ! »

Le voir tressaillir me fit sourire intérieurement. On joue les gros durs mais une fois blessé, on fait moins les malins hein ? Je savais qu’il avait eu mal mais je ne m’en excusai pas pour autant. Il l’avait bien cherché après tout. Cette pique avait fait pas mal de dégâts et il avait besoin de points. Et même si il n’en voulait pas, ce n’était pas lui qui commandait ici mais bel et bien moi. Et si je décidais qu’il avait besoin de points, il allait avoir des points. Prenant une seringue dans ma mallette, je lui fis quelques injections de morphine et le temps de que l’anesthésiant agisse, je m’occupais de ses autres blessures. Ce faisant, mon patient daigna enfin me répondre. Et ce qu’il me répondit me fit tressaillir. Considérait-il vraiment que les mutants étaient des rebuts de la société ? Que ferait-il si il apprenait que la personne qui le soignait en ce moment même en était une ? Allais-je recevoir moi aussi une balle ? Baissant la tête pour cacher mon trouble, je me remis à la tâche.

« Et que faites-vous de la présomption d’innocence ? Je pensais que dans ce pays, on était innocent jusqu’à preuve du contraire ? »

Il le prendrait comme il le voudrait mais je devais le dire. La silhouette que j’avais aperçue ne semblait pas avoir plus de quinze ans. Mon cœur se serra à la pensée qu’il n’était certainement pas le plus jeune à avoir été affecté par cette saloperie. Et lui, il ne trouvait rien de mieux que de tirer sur ce malheureux. Pourtant je n’étais pas naïve au point de croire que parce que c’était un mutant et qu’il n’avait que quinze qu’il ne pouvait pas être dangereux. J’avais déjà travaillé au service des urgences et je savais que la nature humaine était quelque chose de très complexe. Même un enfant pouvait se révéler être un monstre. Mutant ou pas, la nature profonde d’une personne ne pouvait changer comme ça. Mais je n’étais pas non plus pour l’usage abusive d’armes à feu comme était le militaire en face de moi. L’archétype même du gros dur sans cervelle !

Ayant peut-être conscience d’avoir été un peu rude, il reprit sur un ton un chouïa plus gentil et me demanda si j’en avais encore pour longtemps. Souriant quelque peu, je répondis

« Vous êtes pas mal amoché donc oui cela risque de prendre un peu de temps si je ne veux pas toucher une artère ou autre. Mais si vous voulez continuer à ressembler à un porc épic, vous pouvez toujours partir… »

Jetant un regard significatif vers la porte puis vers ma table basse où il avait passé ses nerfs, je repris narquoise

« Vous me devez une porte ET une table basse. Parce que si vous continuer à appuyer dessus comme vous le faites, je ne donne pas cher de sa vie… »


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Jensen Wicket

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Jensen Wicket
Jagger - Straight Eye
Message Sujet: Re: Could you patch me up ?! | Dim 26 Avr - 15:42

La petite avait son petit caractère, mine de rien ! Le fait que je la retienne et que je lui dise de faire vite et comme je l'entendais n'avait pas l'air de bien lui faire plaisir. A peine je l'avais interpellé qu'elle retirait son bras brutalement en m'intimant de partir si je n'étais pas content… Et beh, sacré bout de femme. Sur le moment rien ne me vint à l'esprit, je ne retrouverais très certainement pas de médecin en rentrant dans la porte de l'appartement voisin… Et celle ci avait l'air d'accepter de me soigner sans broncher, alors j'arrêtais de me plaindre. J'étais pressé cela dit, je ne comptais pas m'éterniser longtemps. Pas que je n'aimais pas être là, en d'autres circonstances je suis sûr que aurait été très agréable, mais avec les coups de feus et les bruits de verres, les forces de l'ordre ne devraient pas trop tarder à pointer leurs museaux… Je n'avais pas envie de causer plus de problèmes à la demoiselle qu'actuellement et puis bon, si je pouvais éviter de me retrouver menottes aux poignets sur une chaise à me faire interroger parce que j'étais suspect dans l'affaire… Sans façon. Je restais donc silencieux en accord avec ses paroles.

A son retour, une fois habillée et grossièrement peignée… J'adorais ça, les filles avec les cheveux encore un peu mouillées qui se coiffent à l'arrache, ça donne un côté sauvage négligé qui ne me laisse pas indifférent. Commençant lentement et avec une gentille délicatesse à faire son travail, elle retirait un à un les piques, sans trop de douleur pour moi, elle était douée et elle s'appliquait à faire ce qu'elle savait faire, j'étais finalement très chanceux d'être tombé chez elle et pas chez un ivrogne qui m'aurait offert, comme seul soin, une vieille bouteille de pinard bas de gamme… Le silence régnait, seul le bruit du dehors et mes quelques grognements étaient audibles. Pour moi, ça n'avait rien de gênant, au contraire, le silence et le calme qu'inspirait la situation était favorable à la concentration, mais la petite toubib n'était, apparemment, pas de cet avis. Il devait être pesant pour elle et elle eut l'envie de crever cet abcès. Je n'avais rien contre une petite discussion, bien que je n'avais pas vraiment envie de sympathiser avec elle, mais son choix de question fut très mauvais, commencer le dialogue en parlant du mutant qui venait de me transpercer de partout, mauvaise idée.

Je l'envoyai donc sur les roses… Là encore erreur, mais de ma part cette fois. Non satisfaite de ma réponse, elle arracha, sans aucune délicatesse cette fois, une assez grosse pique. Je frappais la table basse et le sang se mit à couler de ma jambe… Merde. Elle appuya assez brutalement sur la plaie et ne lésina pas sur l'alcool… Serrant le poing, je m'efforçais de ne pas la frapper. Allons allons mec, elle te soigne, cool. Respirant bien profondément pour rester calme, elle me grogna que je devrais avoir plus de politesse… Sous quel prétexte ? Je n'avais pas à être poli, elle me soignait parce que j'étais armé, on était pas là pour boire le thé et créer une relation. Elle piqua sa seringue dans ma jambe sans que je le réalise, la douleur s'estompa un peu et, comprenant qu'elle venait de m'injecter un anti douleur, j'hésitais… Elle venait de me charcuter la jambe pour que je souffre et maintenant elle m'envoyait de la morphine, bizarre… Elle n'avait pas mauvais fond alors je lui répondis la raison de ma chasse à cet homme. Je la sentis changer, se contracter, se cacher en baissant la tête, avait-elle peur de moi ? Commençant les points de sutures que je n'avais pas le choix de recevoir, elle me parla de présomption d'innocence… Connerie.

Si tu fais bien attention à ce qui t'entoure, cette ville ne fait plus partie de « ce » pays depuis quelques mois. Ici on est coupable jusqu'à ce qu'on prouve le contraire.

L'observant me recoudre, je gardais le poing serré sur sa table basse et continuais.

Maintenant, si tu veux aller chercher la mère de la gamine qu'il a cloué au mur y'a une semaine et lui dire que le meurtrier de sa fille est innocent, j'te suis. Si tu veux aller voir deux étages au dessus l'état dans lequel est son père et son appartement, je te suis.

Soupirant parce que j'avais échoué quant à cette mission et qu'il était libre dans la nature par ma faute, je changeais de sujet en lui demandait si elle en avait encore pour longtemps. Sa réponse fut positive comme je le craignais… Malheureusement, j'entendais déjà les sirènes des flics arriver, ils ne mettraient pas longtemps à monter ici et à constater les dégâts. Analysant l'appartement, il m'était possible de sortir par la fenêtre du salon, mais dans mon état, la chute pouvait être difficile. Souriant en coin elle me rappella que je lui devais une nouvelle porte… Et une nouvelle table basse. A ces mots, je retirais ma main de la table pour la poser sur ma cuisse intacte.

Désolé pour ça. Je paierais.

Entendant les forces de l'ordre dans le couloir, je me levais sans prévenir, même si elle n'avait pas fini de recoudre, ça pouvait attendre...
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Jen Walker

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Jen Walker
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Message Sujet: Re: Could you patch me up ?! | Lun 4 Mai - 1:40



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Monsieur jouait les gros durs mais comme tous les mecs quand il s’agissait de se faire soigner on était de la même trempe que les enfants. Quoique… Lui le supportait plutôt bien étant donné les circonstances… Je ne dis rien et me contentai donc de le soigner. On était au moins d’accord sur une chose, plus vite je le soignerai et plus vite il disparaîtrait de ma vue. On n’était pas dans le même camp lui et moi… Quand il me parla des méfaits de sa proie, je ne pus m’empêcher de faire un douloureux parallèle avec ma propre expérience. Si je ne m’abuse, le jeune que j’avais aperçu devait être très effrayé parce qu’il avait fait. Il devait se considérer comme le monstre que décrivait mon patient impromptu. Sauf que ce n’était pas le cas. Il ne contrôlait pas son pouvoir tout simplement. Si je devais écouter les paroles du porc-épic assis sur mon canapé, j’étais moi aussi un monstre qu’on devait abattre. Un rebut de la société selon ses propres termes…

Pourtant je ne savais pas quoi répondre au militaire devant moi. En effet, comment expliquer à la mère de cette jeune fille que la personne responsable de la mort de sa fille n’était lui aussi qu’une victime de la catastrophe qui s’était abattue sur la ville ? Comment peut-elle comprendre ça ? N’était-ce pas en partie à cause de ça que j’évitais Josh ? Parce que je ne pouvais lui avouer que j’étais la meurtrière de son meilleur ami ? Tout au fond de moi, je savais que ce qui nous était arrivé à Ben et moi n’était qu’un accident. Mais le fait est que c’est à cause de moi qu’il était mort. Et rien ni personne ne pourra effacer la culpabilité qui me rongeait depuis. Mais j’étais sûre et certaine que c’était la même chose pour cet adolescent… Mais comment le faire comprendre à ce gros tas de muscle ? Il semblait être aussi sensible qu’une pierre tombale.

« Vous ne voulez même pas savoir ce qui s’est réellement passé ? Peut-être est-il aussi surpris que vous de ce qui lui arrive. Vous croyez qu’il a demandé à avoir ces… pouvoirs ? Si vous devez vous en prendre à quelqu’un prenez vous en aux personnes qui ont fait ça ! C’est à cause d’eux que nous sommes dans ce merdier ! »

Consciente d’avoir été plus véhémente que je n’aurais dû, je baissai la tête et me concentrai un instant sur mon travail. Vérifiant que l’anesthésie avait agi, je commençais les points sur la grosse blessure de sa jambe. Tout en travaillant, je repris d’une voix plus douce

« Le père de ce garçon… Il est gravement blessé ? »

Il avait peut-être besoin de soins lui aussi. Et que quelqu’un lui explique pourquoi son fils était devenu comme ça…

« Une fois que je vous aurais soigné, peut-être que je pourrais vous suivre chez lui pour le soigner pendant que VOUS vous lui expliquerez pourquoi vous voulez la mort de son fils. Aucun parent ne veut voir son enfant mourir et ce même si ce dernier aurait commis le pire des crimes… »

Je n’avais pu m’empêcher de rajouter ça. Il m’agaçait drôlement ce mec avec ses grands airs. Il croyait que tout se réglait à coup de feu mais que faisait-il des sentiments des autres ? Des dommages collatéraux que cela engendrait pour les proches des victimes de leurs tirs ? C’était tout bonnement inimaginable. Lorsque je travaillais à l’hôpital, j’avais dû consoler bon nombre de parents dévastés par la mort de leurs enfants à cause de Hunters qui aimaient un peu trop leur pistolet. J’étais sûre que lui comme les autres ne pensait pas aux conséquences de ses actes.

Un bruit de sirènes vint interrompre la quiétude des lieux et mon patient se releva brusquement en les entendant dans le couloir me faisant tomber à la renverse. Bordel ! Mais de quoi avait-il peur ? N’était-il pas de leur côté ? Pestant intérieurement, je pris l’aiguille pendait près de sa cuisse et la plantait dans sa chair comme s’il n’était qu’un vulgaire morceau de tissu. De toute façon, l’anesthésie marchait encore donc il ne sentirait rien. Je rangeais vivement ce qui trainait et foutant le tout dans ma mallette que je cachai sous le canapé. Le poussant dans la chambre, je lui intimai le silence. Puisqu’il semblait tellement peu désireux que les policiers ne le découvrent autant l’aider jusqu’au bout.

Ramassant mon peignoir, je lui demandai

« Tournez-vous svp »

Voyant qu’il ne bougeait pas d’un poil et entendant les voix qui se rapprochaient, je poussai un juron avant de me mettre dos à lui et d’enlever mes habits à la hâte et d’enfiler mon peignoir. Remettant la serviette sur mes cheveux, je sorti sans un regard derrière moi sur un « Fermez votre gueule et ne bougez pas »

Je sortis de la chambre alors que des agents firent irruption au seuil de ma porte déglinguée.

« Peut-on vous demander ce qui s’est passé ici Madame ? »

Fronçant les sourcils, je sentis la moutarde me monter au nez. M’exhortant au calme, je leur répondis froidement

« Un homme a fait irruption chez moi sûrement dans l’intention de me voler quelque chose. J’étais sous la douche, terrorisée à l’idée de ce qu’il pourrait me faire. Mais visiblement rien ne l’attirait ici donc il est reparti. Je suis sortie à temps pour le voir prendre la sortie de secours qui se trouve au fond du couloir là bas. »

Rajoutant ironiquement

« Je vais bien. Merci d’avoir demandé. Maintenant pourriez-vous sortir de mon appartement et faire ce pour quoi vous êtes payés svp ? Je n’ai ni le temps ni l’envie de vous proposer un café. Et puis, vous avez quelqu’un à attraper il me semble. Et moi j’ai une porte à réparer ! »

Passant devant les agents en question, je me tins près de la porte pour les inviter à sortir. Un brin embarrassé, leur chef se gratta un instant la tête et sembla hésiter zieutant ma la porte de ma chambre que j’avais fermé en sortant. Je savais que mon histoire était quelque peu bancale mais au vu de sa tête, j’étais sûre qu’il n’avait rien remarqué tellement je semblais sûre de moi. Ce n’était pas le moment de flancher. Je repris tout aussi froidement

« Si vous voulez jeter un coup d’œil ou fouiller mon appartement libre à vous. Mais vous risquez de perdre un temps précieux inutilement. Vous avez une personne à attraper il me semble…  Je doute que le maire serait très content en apprenant comment ses officiers font leur travail… »

Mes derniers mots eurent l’effet escompté. Ils sortirent sans demander leurs restes. Le chef s’arrêta tout de même devant moi pour s’excuser du dérangement avant de sortir à son tour. Poussant la porte pour la refermer autant que je le pus, je poussais un soupir de soulagement. Je me mis sur le canapé pour soulager mes jambes qui jouaient des castagnettes et m'adressai à la porte de ma chambre

« Vous pouvez sortir… »


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Jensen Wicket

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Jensen Wicket
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Message Sujet: Re: Could you patch me up ?! | Mar 12 Mai - 16:50

Plus je restais ici, plus elle parlait des mutants et autres abominations qui couraient librement dans les rues, plus je trouvais cela bizarre. Elle avait vraiment l'air de prendre leur partie, de les défendre avec tout les arguments qu'elle avait. Elle les défendait tellement que j'eus l'impression qu'elle était elle même mutante... Merde, c'était bien ma veine. Serrant ma main autour de la crosse de mon pistolet, je posais mon index le long de la culasse et attendais. Je la regardais me recoudre sans le sentir, belle anesthésie. Après tout, la tuer maintenant alors que je n'étais pas certain de sa nature et que j'avais besoin de ses talents aurait été stupide. Levant mon arme, je la rangeais dans mon holster de cuisse et lui racontais l'histoire du garçon qu'elle tenait tant à protéger. Une mère morte, un père dans le coma, différents vols et agressions, je ne chassais pas un ange ou un torturé par sa mutation, loin de là. Elle changea de ton, limite énervée, notre sujet de conversation lui tenait plus à cœur qu'elle ne voulait le dire.

On est en guerre, que ça t'plaise ou non. Et dans une guerre, y'a forcément des dégâts collatéraux, c'est triste mais c'est comme ça. Maintenant rien ne t'empêche de sortir ton cul de ton appartement et d'aller faire la mère Térésa chez les mutants. J't'escorte s'tu veux. Si tout les mutants étaient pacifiques, j'serais pas là. Et j'suis pas toubib, j'sais juste qu'il est dans le coma.

Ma phrase répondait à sa petite pique qu'elle essayait vainement de me lancer, qu'elle aille parlait aux comateux, j'avais autre chose à foutre. Elle me raccommodait comme un vulgaire morceau de vêtement déchiré, elle faisait les choses rapidement, mais c'était plutôt bien fait, j'appréciais son travail. Relevant le visage et les yeux sur elle, je lui rappelais quelque chose, quelque chose qu'elle ne savait peut être pas, quoi que.

L'homme est foncièrement mauvais, ces mutations, ces pouvoirs qu'ils ont... Si ils n'étaient pas si violents, ils pourraient être utile... Mais les mutants sont mauvais, au moins ceux que j'ai croisé jusque là. Je n'ai pas encore vu un mutant faire le bien, c'triste non ?

Les sirènes des forces de l'ordre me firent me lever rapidement, interrompant au même titre le travail en cours de la demoiselle. Grognant pas très fort, elle planta l'aiguille dans ma cuisse... La base quoi. Je ne sentis pas grand chose, une petite piqûre tout au plus. La fenêtre était fermée et la porte était un échappatoire risqué dans mon état actuel. Elle m'attrapa le bras et me poussa vers sa chambre. Observant la pièce, je m'asseyais sur le lit en grimaçant, elle me demanda de me tourner, je refusais. C'est elle qui le fit, se déshabillant pour enfiler son peignoir... Ahem, jolies sous vêtements... Jolie, corps ? Et beh... Belle vue. J'aurais pu me retourner oui, si j'avais su ce qu'elle voulait faire, mais finalement, la vue que j'avais eu pendant son changement de vêtements était beaucoup mieux que la fenêtre de sa chambre. Elle m'ordonna de la fermer et sortis répondre aux policiers... Je me rassurais en me disant qu'elle ne m'aurait pas poussé ici si c'était pour me vendre aux forces de l'ordre. Prenant une grosse inspiration, je sortis mon pistolet de son étui et me levai pour plaquer le bout du canon contre la porte. Si quelqu'un d'autre qu'elle approchait, je tirais, simplement.

Quelques longues minutes plus tard, la porte se referma et elle m'informa que je pouvais sortir de la chambre. Pistolet en main, je sortis en balayant la pièce avec. Rien. Je le rangeais contre ma cuisse à nouveau et boitais pour me rendre sur le canapé. Retirant l'aiguille de ma jambe, je lui tendis en insistant.

On finit ?

Soupirant, je passais une main dans mes cheveux et me frottais le visage avant de me grattais ma petite barbe de trois jours. Ils ne devraient pas revenir de si tôt, on était enfin tranquille et elle pouvait finir de me recoudre rapidement. Sortant une petite gourde de mon pantalon, je bus une grosse gorgée d'eau plus ou moins fraîche et m'adressais à elle en posant la gourde sur la table.

T'fais quoi comme sport pour avoir un fessier comme le tient ? … 'Fin... Merci, je suppose. Mais, pourquoi ?

La première question n'attendait pas vraiment de réponse, je l'avais juste poser pour casser l'espèce de silence nauséabond qui planait dans son appartement. Ma dernière question en revanche manquait cruellement de précision, ce que je m'empressais de corriger.

J'veux dire, pourquoi tu leur à pas dit ? Pour moi, pour le garçon ? T'aurais pu être débarrassé de moi.
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Jen Walker

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Message Sujet: Re: Could you patch me up ?! | Ven 22 Mai - 1:34



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Je tressaillis quand le tas de muscles sans cervelle me parla de guerre. Mais je me rendis compte qu’il avait raison d’un côté. On n’était plus en sécurité à San Francisco mais nous étions prisonniers de la ville. De son vivant, Ben craignait à tout instant que je me fasse agresser dehors. Il avait toujours été protecteur mais c’était devenu pire depuis la catastrophe et l’émergence des mutants. Aujourd’hui, si je disparaissais est ce que quelqu’un le remarquerait ? Je m’étais éloignée de tout le monde. Josh y compris…

« Mais ne sont-ils plus des êtres humains ? N’ont-ils pas droit à notre compassion aussi ? »

J’avais murmuré ces derniers mots. Bien sur que je prenais pour moi ce qu’il disait. Parce que j’étais moi aussi une mutante. Et d’après l’homme que j’étais en train de soigner, je ne méritais rien de plus que la mort… Quelle ironie… Se faire soigner par une personne de la race qu’on traque et qu’on tue sans pitié. Que ferait-il s’il découvrait qui j’étais réellement ?

« Comme vous le dites, l’homme est foncièrement mauvais. Je travaillais aux urgences donc je sais de quoi l’homme est capable… Et ce bien avant l’ère des mutants »

Sans m’en rendre compte, j’avais parlais de mon travail au passé. Cela voulait-il dire que je n’allais plus retravailler là-bas ? Tout au fond de moi, je savais que ce n’était pas possible. J’avais des messages sur mon répondeur pour me prouver que l’hôpital avait besoin de plus de mains. Si toutes les interventions des hunters se terminaient comme celle que menait celui en face de moi, c’était sur et certain qu’ils devaient être débordés… Mais je n’eus pas le temps d’approfondir plus cette pensée qu’une sirène se faisait entendre et que des pas s’approchaient de l’appartement.

Une fois les policiers partis, je repartis vers le canapé. Assise, j’essayai de calmer mon cœur qui battait à la chamade. Pour une solitaire, coupée un peu de tout depuis trois mois, ça faisait beaucoup de visiteurs en peu de temps. Surtout que je n’étais pas encore sûre de savoir bien contrôler mon pouvoir. L’appelant, je l’entendis qui arrivait vers moi clopin clopant. S’asseyant près de moi, le goujat ne me demanda même pas si ça allait ou ne me remercia mais me tendis l’aiguille pour que je continue de le soigner ! Je le regardai un instant en réprimant l’envie de la lui planter autre part que dans sa cuisse puis répéta ce que j’ai dit aux policiers un instant plus tôt

« Je vais bien merci »

Puis rajoutai en me levant

« Je reviens »

Je retournai dans ma chambre et remis mes vêtements. J’essayai de ne pas penser que je m’étais déshabillée devant un parfait inconnu quelques minutes auparavant. Je n’étais pas particulièrement prude mais depuis ma rencontre avec Ben, cet homme était le premier à m’avoir vu en petite tenue…

Revenant vers lui, je le vis qui soupirait. C’était lui qui soupirait ? Que devrais-je faire alors ? C’était MA porte qu’on avait défoncée, c’était MOI qui me retrouvais au beau milieu d’une situation complètement déjantée et c’était LUI qui soupirait ? Quoi ? Je devrais avoir pitié ? Mais pourquoi ? C’était lui qui courait derrière les mutants à ce que je sache. Je n’avais rien demandé de tel, je voulais juste rester chez moi tranquille dans ma bulle sans être dérangée. Apparemment dans cette ville, c’était un peu trop demandé… Soupirant plus fort que lui, je me remis dans ma position orginelle et repris le travail sans mot dire. Le silence ne me dérangeait pas. Il a été mon seul compagnon durant ces derniers mois et on était devenu amis si on puis dire. Mais apparemment pas pour lui. Et en entendant le début de sa phrase, une once de colère me parcourut. Si il tentait de casser le silence pour alléger l’atmosphère ce n’était pas comme ça qu’il fallait s’y prendre. Je me crispai quelque peu. Là où les autres femmes se seraient senties flattées moi je ne ressentais que de la colère contre le voyeurisme de cet individu. Si je voulais qu’il me reluque, je ne me serai pas retournée non ? Mais à croire que son cerveau avait disparu dans ses muscles… Bon au moins, il m’avait remercier même si son « Je crois » ne me plaisait guère. Et sa dernière question me fit relever la tête. J’arquais un sourcil pour lui signaler que sa question était on ne peut plus bizarre. Il dut le remarquer puisqu’il s’expliqua. Haussant les épaules d’un air désinvolte, je lui répondis

« Pourquoi devrais-je vous dénoncer ? Ça m’aurait apporté plus d’ennuis qu’autre chose non ? Et puis je déteste le travail bâclé… »

Je le regardai un instant avant de rajouter

« Et puis de toute façon, vous ne les auriez pas suivi. Et je préfère éviter les cadavres dans mon appartement. »

J’étais sûre de ce que j’avançai. Il n’était pas du genre à les suivre comme un gentil petit toutou. Tout en parlant j’avais fini sa jambe. Un bandage la lui serrait maintenant évitant ainsi que le sang ne coule plus que de raison. Il me restait son bras mais d’après ce que j’ai pu voir, ce n’étaient que des blessures artificielles. Ça devrait aller relativement vite. Me relevant, je m’assis à côté de lui et commençais à relever sa manche et c’est là que je vis sur son omoplate un tas de petites aiguilles. Retenant un petit cri, je lui dis alors

« Je crois qu’il va falloir que vous enleviez votre haut. »

Pour éviter toute confusion de sa part, je repris d’un ton narquois

« Non, je n’ai pas envie de vous reluquer comme vous l’avez fait. Votre omoplate est parsemée de piques… Vous ne l’avez pas senti ? »


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